dimanche 25 août 2013

Un billet vraiment poilant !


Bon, attention car à la lecture de ce titre, vous vous attendez peut-être à découvrir l'intégral des meilleures blagues de Jean Roucas (ce qui à mon avis peut néanmoins se résumer en moins de 12 secondes) ou la rétrospective des plus profondes pensées des candidats de Secret Story, mais dans ce cas, je préfère vous le dire, vous risquez de rester sur votre faim ! C'est amusant mais j'avais oublié à quel point on est parfois amené à mettre sa pudeur de côté lorsqu'on tient un blog un beauté, mais le billet du jour me le rappelle plus que jamais ! En effet, place en ce dimanche que l'automne n'aurait pas renier (moi, je crois que je vais passer la journée a cocooner chez moi, je ne suis d'aucune motivation aujourd'hui!) au sujet le plus glamour de l'année mais qui en même temps nous concerne tous : l'épilation ! Et plus particulièrement celle des aisselles. Je sais pas pourquoi, je trouve que l'épilation des aisselles, c'est un sujet de dimanche pluvieux ça...


J'en avais parlé une fois sur ce blog mais comme cela remonte a au moins aussi longtemps que la dernière fois où le chômage a baissé en France, je vous réexplique en 30 secondes mon avis sur la question. Je sais que le sujet de l'épilation au masculin est souvent clivant... D'un côté, celles et ceux qui considèrent que nous les mecs n'avons pas à nous épiler et que le faire revient à annihiler une partie de notre virilité. Et en face, il y a l'autre clan, dont je fais partie comme vous vous en doutez, qui pense que ce geste est juste un réflexe d'hygiène élémentaire. Lors des grosses chaleurs qu'on a eu cet été, je peux vous dire que le métro serait un peu moins odorant si on était tous avec des aisselles aussi lisses que le crane de Barthez (bon remarquez, avant d'en arriver là, il faudrait aussi que tous les gens prenant le métro commencent déjà par se laver tous les jours, ce serait déjà un bon début).


Perso, je trouve que le déodorant est plus efficace sur aisselles épilées mais ne nous leurrons pas, si je le fais, ce n'est pas uniquement pour ça mais avant tout pour des raisons purement esthétiques. Perso, je n'aurais pas aimé être velu comme un singe et je remercie la génétique de m'avoir épargné à ce niveau là. Sur les bras, mes poils sont tellement clairs (je ris tout seul en écrivant ce billet car c'est quand même le genre de phrases qu'on n'a pas l'occasion d'écrire tous les quatre matins !) qu'on ne les voit même pas. A peu près le même constat sur les jambes bien que là, c'est un endroit où cela ne m'aurait pour le coup pas spécialement dérangé. Ne reste donc que le torse que j'ao plutôt glabre et les aisselles. 3615 my life mais depuis quelques mois (en fait, depuis que j'ai découvert le site de mode Asos!), je suis dans une phase où je passe ma vie à commander des débardeurs à l'encolure plus ou moins profonde que je porte avec - parce que ça le fait quand même moyen d'aller bosser en débardeur ! - une chemise en jean manches retroussées et laissée ouverte sur le marcel. En clair, la tenue typique où tu peux avoir les aisselles parfois à l'air et où la petite touffe de poils est, de mon point de vue qui n'engage que moi, juste trop dégueu.


Bref, tout ça pour dire que pour moi, la question ne se pose pas et il me faut un truc pour me faire les aisselles nickel. Option 1, le rasoir, mais perso, c'est un truc que je ne trouve pas pratique. Peur de me couper déjà et surtout, je ne vois pas comment une lame de rasoir peut permettre d'aller dans le creux de l'aisselle. Et je ne vous parle même pas de la repousse, le poil de plus en plus dru... Du coup, j'opte pour l'éradication chimique du poil et préfère en passer par la case produits dépilatoires. J'avais testé une mousse spécialement réservée aux mecs de chez Nair mais qui était horrible : odeur de chou pourri, temps de pause interminable puisqu'il fallait attendre 10 longues minutes pour en venir à bout sachant que comme il s'agissait d'une mousse qui avait tendance à goutter, on ne pouvait quasiment rien faire durant ce laps de temps à moins d'accepter l'idée de retrouver de la mousse sur le parquer dans tout l'appart. Tout cela pour au final un résultat qui était loin d'être nickel puisqu'il restait toujours quelques poils qui obligeait pour le coup à se finir au rasoir. En bref, la loose totale.


Et bien depuis quelques mois, j'utilise un produit qui pour le coup me satisfait pleinement ; le Baume Dépilatoire Onctueux Ida Delam que m'avait envoyé le Club des Créateurs de Beauté qui distribue cette gamme. Ida Delam, ce nom ne vous dit peut-être pas grand chose mais c'est une esthéticienne assez réputée dans l'univers du spa et à qui le CCB avait demandé de travailler sur une gamme prouvant qu'on peut combiner sujet peu glamour (l'épilation) et soins que l'on prendrait limite plaisir à utiliser. Du coup, ce baume fait partie d'une ligne plus complète où l'on retrouve aussi un gommage qui a d'ailleurs l'air bien sympa aussi. Mais bref, revenons-en à ce baume qui pour moi est d'ailleurs plus une crème qu'un baume car sa texture est quand même plus légère qu'un baume. Ce qui est sûr, c'est qu'une fois que le produit est posé sur les aisselles, il ne tombe pas comme la mousse de Nair et que l'on peut du coup vaquer à ses occupations le temps de la pose. Enfin bon, ne vous lancez pas pour autant dans le grand ménage chez vous ou la lecture d'un roman dont vous n'aurez sûrement le temps de ne parcourir qu'un seul chapitre puisque le temps de pause est extrêmement court : 4 à 6 minutes top chrono.



Tiens d'ailleurs, en parlant de temps de pause, il faut quand même que je vous dise comment on fait justement pour appliquer le produit. Car ce baume/crème est en fait fourni avec un applicateur spécifique que vous pourrez d'ailleurs découvrir dans la vidéo ci-dessus car je vous avoue que ce n'est pas évident à expliquer avec des mots. Toujours est-il que sur ce point, je peux vous dire que lorsqu'on est dans sa salle de bains, les choses ne se passent pas aussi simplement que dans cette vidéo théorique. Franchement, si vous arrivez à appliquer le produit sur l'aisselle à l'aide de la spatule, vous méritez mon respect éternel tellement j'ai trouvé ça galère. Du coup, au bout de 3 fois, j'en ai eu marre et me suis dit que faire ça directement à la main serait bien plus commode, ce qui a d'ailleurs été le cas. En plus, le produit ne sent pas trop fort, franchement rien à voir avec ce que j'ai connu par le passé même si évidemment, il y a malgré tout cette très légère odeur emblématique des produits dépilatoires.


Au bout de 5 minutes, il est donc temps de retirer tout ça. Et autant l'applicateur est d'une inutilité totale pour la pose du produit, autant il se révèle indispensable à ce moment précis du jeu. Avec son embout arrondi et plein de petits trous, il suffit de le faire tourner par mouvement circulaires sur les aisselles et en moins de 20 secondes, tous les poils (et j'ai bien dis tous, il n'en reste pas un seul au final) et la grosse partie de la crème se retrouvent capturés par l'embout. Il ne reste alors plus qu'à passer vite fait à la douche pour rincer totalement le produit (moi je le fais généralement plutôt le soir juste avant d'aller me laver comme ça, c'est pratique) et le tour est joué. En ce qui me concerne, aucune rougeur ni aucun picotements à signaler (j'ai vu dans les avis du site CCB que cela était arrivé, et trouve d'ailleurs top que l'enseigne ne censure pas les commentaires négatifs, c'est assez rare pour être souligné), je pense que le fait que le baume soit enrichi en beurre de karité et huile d'amande douce fait qu'il est vraiment doux à utiliser.


Alors bien sûr, ce n'est pas un produit spécifiquement réservé aux aisselles, je vous en parle ainsi parce que c'est comme ça que je l'utilise mais pour celles et ceux qui veulent, on peut aussi l'utiliser pour les jambes et le maillot mais là, je ne saurais vous dire ce qu'il vaut. En revanche, et cela aussi pour vous Mesdames que pour vous Messieurs, si vous recherchez un produit pour vous faire des aisselles de bébé qui soit à la fois rapide et agréable à utiliser, je vous le recommande sans la moindre réserve d'autant que les promotions incessantes que propose le CCB fait qu'on peut se l'offrir pour pas grand chose (6,50 euros en ce moment, ce n'est pas beaucoup plus cher que ce qu'on peut trouver en grandes surfaces). Vous l'aurez compris, pour ma part, c'est un vrai coup de coeur !


Vous vous épilez les aisselles vous ? J'imagine que chez ces Ladies, personne ne me répondra "non" à cette question - ou alors il va falloir qu'on cause - mais c'est aussi l'avis des mecs de cette Planète qui m'intrigue pour le coup ? Et vous Mesdames, est-ce que votre moitié a succombé à l'aisselle lisse ou y est au contraire totalement réfractaire ? Baume, cire, rasoir, quelle méthode trouvez vous à la fois la plus pratique, la plus efficace, la plus économique... ? Vous avez des produits chouchous en la matière ? Si oui, n'hésitez pas à faire tourner les bons plans, je pense que cela pourra intéresser pas mal de monde. Est-ce que certain(e)s ont déjà eu l'occasion d'essayer ce baume Ida Delam et si oui, partagez-vous mon enthousiasme à son sujet ? 

Et surtout, de quel clan faites-vous partie ; celui qui fait de la résistance quant à l'épilation masculine ou celui pour qui moins de poils, c'est mieux ? Je vous laisse me raconter tout ça et pendant ce temps là, file faire un tour sur Asos car en cherchant des photos pour illustrer ce billet, je suis tombé sur pas un sacré paquet de débardeurs qui vont de ce pas rejoindre mon dressing !

vendredi 23 août 2013

Ce que Sephora, Mixa, Cottage & Ecrinal nous réservent...

Avertissement : avant de commencer la lecture de ce billet, sachez que je n'ai strictement rien contre Gérard Jugnot et Chimène Badi !

Allez, je vous propose de terminer cette semaine en faisant revenir une des rubriques que j'aime le plus sur cette Planète (avec aussi celle consacrée aux vrais secrets de beauté des journalistes qui va d'ailleurs aussi faire son comeback dans les prochains jours) et qui me donne l'occasion de vous présenter quelques nouveautés qui ont retenu mon attention dans le torrent de lancements qui nous inonde en cette rentrée cosmétique. Et aujourd'hui, les amateurs de petits prix vont être aux anges car 3 des 4 produits dont il va être question coûte moins de 5 euros, difficile de faire plus abordable, vous en conviendrez ! On fait les présentations sans plus attendre ? 

VERNIS ECRINAL


Si le boom du marché des vernis à ongles a donné à l'idée à pas mal de marques américaines (Essie, OPI, Sally Hansen...) de venir faire un tour du côté de chez Swann par chez nous, les marques historiques de ce secteur comme Mavala, Vitry, Innoxa ont aussi profité à plein d'une demande croissante poussant même certains acteurs à prendre de nouvelles initiatives comme vous avez le voir dans quelques secondes... J'imagine que la plupart d'entre vous, et tout particulièrement les nailistas, connait très bien tous les soins traitants que propose Ecrinal. Base anti-stries, top coat, sérum réparateur, vernis blanchissant, durcisseur, gel émollient cuticules... depuis maintenant 3 ans, la marque voyait la vente de ses soins vendus en pharmacie grimper en flèche. La raison ? Tout simplement le fameux boom des vernis qui fait que de plus en plus de femmes se laquent les ongles... et du coup prêtent dorénavant beaucoup plus d'attention à leur santé et leur beauté.

A force d'entendre les remontées sur le terrain des pharmaciens dépositaires qui entendent à longueur de journée leurs clientes se plaindre que la pose de vernis abimaient leurs ongles, cela a du coup donné des idées à Ecrinal qui a décidé pour la toute première fois de se lancer dans la grande aventure du vernis coloré. Forcément, compte-tenu de son expertise soin, la marque a joué la carte du vernis traitant enrichi en Huile de Camélia et protéines de Soie pour protéger l'ongle du dédoublement et le rendre plus solide. Sans paraben ni formaldehyde ni toluène ni camphre ni phtalate, voilà là un vernis qui a de sérieux arguments à faire valoir d'autant qu'avec un prix de vente plus mini que jamais (4€ pour un flacon de 6ml), tout cela semble plutôt bien vu.


Mon pronostic de réussite ? 60%
A priori, pas de grosses prises de risques sur ce coup. Une marque à la notoriété établie depuis plusieurs dizaines d'années et leader sur son marché, un lancement sur une catégorie de produits qui continue son expansion, un projet bien ficelé et très abordable... tout cela sent plutôt bon. Seule chose à surveiller, la capacité de la marque à renouveler son offre en terme de couleurs car pour le moment, il n'y a que 5 teintes (des valeurs sûres assez classico-classiques, réseau pharmacie oblige) mais pour susciter sans cesse l'intérêt des consommatrices, il faudra idéalement prévoir des collections éphémères et régulières.


LAIT CORPS SOUS LA DOUCHE MIXA


Souvent en beauté, on galvaude le terme de "révolution" qu'on utilise à tort et à travers. Tout lancement s'autoproclame "révolutionnaire" à tel point que ça en devient lassant. D'autant qu'en y regardant bien, on n'en compte pas tant que ça des révolutions dans nos salles de bains. Prenez les deux dernières années par exemple, on a eu combien de Che Guevara à peur près ? 3 ? 4 peut-être ? L'arrivée des brosses nettoyantes Clarisonic, Visapure... en France. La BB cream. Et - dans une moindre mesure je vous le concède - la naissance du fameux lait Nivéa qui promet de vous hydrater sous la douche (je ne vous rappellerai pas que je vous l'avais présenté en exclusivité mondiale, on risquerait de prendre ça pour de la prétention !). Ce produit a fait un sacré buzz et si je me fie aux amies de mon entourage qui se sont ruées dessus, je pense qu'il a vraiment bien fonctionné en terme de ventes... rognant du coup fatalement les ventes de laits hydratants d'autres marques. Et qui est justement très fort sur l'hydratation du corps et ne pouvait du coup rester trop longtemps sans réagir ? Mixa bien sûr !

Réponse légitime du berger à la bergère, la marque va dégainer dans quelques semaines ce soin que j'ai découvert dans le magazine Vital (que je vous conseille d'ailleurs si vous aimez le sport car il est vraiment bien fichu je trouve). Alors bien sûr, il n'y a plus l'effet de surprise mais peu importe au fond car ce qui compte, c'est que finalement, on assiste peut-être à la naissance d'un nouveau marché de soin et que chaque marque va y aller de son lancement dans les prochains mois. D'autant que maintenant, Nivéa a fait le plus dur en éduquant les consommatrices au mode de fonctionnement de ce genre de produit. Du coup, avec un public déjà sensibilisé, c'est du pain béni pour Mixa qui se devait quand même de faire un petit truc en plus... Nivéa proposait deux références, une pour les peaux normales et une seconde pour les plus sèches ? Alors Mixa en dégainera 3, une pour les peaux normales, une pour les plus sèches... et une dernière destinée aux peaux mates à foncées, en cohérence avec leurs derniers lancements. Maintenant c'est sûr, la guerre entre les deux peut commencer !
 
Mon pronostic de réussite ? 80%
Le marché de ces hydratants new generation est encore tout jeune et il y a encore de la place pour accueillir de nouveaux acteurs. Nivéa et Mixa seront donc dorénavant deux pour nous convaincre de nous hydrater sous notre douche  Saluons quand même la réactivité de Mixa qui n'aura pas tardé à riposter. Je ne sais pas si le projet était déjà en gestation chez eux avant le lancement de Nivéa mais si ce n'est pas le cas, c'est encore plus fort je trouve. Je pense que d'autres marques les rejoindront très vite (Le Petit Marseillais, Garnier ?) mais c'est dommage que d'autres acteurs moins dynamiques comme Vendôme ou Rogé Cavaillès, et qui aurait eu davantage besoin d'un coup de projecteur, n'aient pas su saisir cette opportunité... 


CREMES MAINS COTTAGE


Lorsque je dis que je suis Attaché de Presse, on me demande toujours fatalement quelles sont les marques que je gère ? Et lorsque j'énonce la liste des 30 marques que nous représentons dans mon agence, vous pouvez être sûr qu'il y a toujours des cris d'exclamation au moment où le mot "Cottage" sort de ma bouche. Généralement, c'est suivi de sons se rapprochant un peu d'onomatopées puis toujours de cette même phrase "Ah mais j'adore Cottage, c'est ce que j'achète pour me laver'" ! Et là, on me parle des énooooormes flacons, des parfums de caramel, de monoï, de fruits en tout genre... et moi j'écoute en souriant. Cette marque a une véritable affection de la part de ses clients, c'est quelque chose de rare à ce point. Toujours est-il que si vous aussi vous comptez parmi les Cottage addict, réjouissez vous car pour la toute première fois, la marque va se lancer sur le marché des... crèmes mains ! 

Oui, oui, oui, vous pourrez passez tout l'hiver en évitant crevasses et rugosités mais surtout en vous délectant de parfums régressifs et plus gourmands que jamais. Caramel, Fraise et Menthe, Vanille et Violette, la marque a pioché parmi ses best-sellers douche (moi je veux une crème main au monoï, j'espère qu'elle arrivera par la suite!) pour faire le bonheur de ses fidèles. Côté formule, simplicité et efficacité avec un actif qui s'il n'est guère original (beurre de Karité) a en revanche fait preuve depuis longtemps de toute son efficacité. Et surtout, Cottage oblige, on est sur du prix tout doux : 3 euros le tube et encore, sans compter les éventuelles promotions qu'on trouve toujours assez facilement en grandes surfaces. Et hop, après l'arrivée de Mercurochrome sur les crèmes mains en GMS, voilà donc un concurrent de plus pour les Mixa, Nivéa et Le Petit Marseillais.


Mon pronostic de réussite ? 75%
A priori, pas de grosses prises de risques non plus sur ce lancement car la marque arrive avec une offre complémentaire à celle déjà existante. Prenant le contrepied des promesses un peu médicales type "réparation extrême, crevasses" mais adoptant clairement les codes visuesl d'un produit pur plaisir (tube coloré, photos des actifs gourmands...) on est limite dans l'achat d'impulsion avec l'irrépressible envie de s'offrir les 4. Pour Cottage, tout l'enjeu est de réussir à transformer l'affect et la crédibilité acquise sur le rayon gel douche quelques mètres plus loin dans le rayon soins, pour les mains donc mais aussi le corps où la marque propose aussi une nouvelle version de ses laits pour le corps. 


MASQUE GLAM GLOW


L'incroyable capacité qu'a Hollywood pour raconter de jolies histoire fonctionne à merveille au cinéma mais aussi en cosmétique et ce soin, que vous avez sans doute déjà croisé si vous furetez un peu sur la blogo étrangère ou dans la presse anglo-saxonne,  en est la parfaite illustration. Si je vous dis qu'il y a quelques mois dans les studios de la Cité du Cinéma à Saint-Denis, Gérard Jugnot se trouvait mauvaise mine à quelques jours d'une séance photo pour la sortie du film Les Choristes 2 (vous comprenez mieux le warning en début de billet maintenant !) et qu'il en parla du coup à un pote qui lui fila la recette d'un masque hydratant au concombre qu'il avait du coup élaborer pour l'occasion. Un masque si dingue que Gérard l'adopta sur le champ et en parla du coup à Chimène Badi un jour où il la croisa sur le plateau de Vivement Dimanche. Avouez que ça n'envoie pas spécialement du lourd, on est bien d'accord ? Bon, j'avoue que je suis mauvaise langue et que j'aurais aussi pu citer Shy'm et Gaspard Ulliel ce qui aurait eu tout de suite plus de - jolies - gueule. 

N'empêche que remis dans un contexte "Welcome chez l'Oncle Sam", l'histoire devient tout de suite plus sympa... Vous voyez toutes et tous qui est Keanu Reeves ? Si vous avez plus de 30 ans, vous avez du le connaitre dans Speed (canoooooooon ce film, j'avais bien kiffé à l'époque avec Sandra Bullock qui débutait aussi) et ceux qui ont dans les 25 ans ont du se le coltiner dans la très dispensable trilogie Matrix (si vous avez moins de 20 ans, cherchez pas, les seules choses que vous connaissez de lui sont sûrement les photos de sa prise de poids que vous avez du lire dans la presse people!). Toujours est-il qu'au temps de sa superbe, Keanu sympathise avec Shannon Dellimore, une jeune femme qui travaille dans l'univers du spa et du bien-être. Sûrement à l'affut de conseils de cette dame qui évoluait dans l'univers de la beauté, il lui confie toujours se trouver mauvaise mine sur les photos et lui raconte que les maquilleurs ont toujours toute la peine du monde à lui donner un visage rayonnant.
Une info qui ne tombe pas dans l'oreille d'une sourde et donne à Shannon l'idée de créer un produit qui répondrait à son souci. Sur le papier, la formule n'a rien de bien extraordinaire (de l'argile et du thé vert si j'ai bien tout compris) mais le fait est que cela donne de bons résultats. Keanu est ravi et le fait savoir autour de lui. Shannon qui évolue dans le show-business (j'aurais bien écris "l'industrie du spectacle" pour éviter un anglicisme de plus mais bon, là on a dit qu'on était en mode l'oncle Sam alors j'ai le droit!) le passe à des amies à elle que vous connaissez peut-être de nom. Il y avait une certaine Beyoncé je crois. Et une autre aussi, genre Lindsay Lohan ou un truc comme ça (elle, je pense qu'elle a du le fumer le masque vu comme elle a fini!).

Le bouche à oreille a fait le reste. La 20th Century Fox en entend parler et le veut sur le plateau de tous les films que le groupe produit, entrainant l'addiction de nouvelle stars qui déclarent à leur tour leur amour pour le produit. L'émission star American Idol suit le chemin pour mettre en beauté ses apprentis chanteurs et ainsi de suite jusqu'à attirer l'attention des grands magasins. Neiman Marcus, Harrod's, Nordstrom accueillent la marque dans leurs rayons si trendy, avant que Sephora ne s'ajoute à la liste pour développer la marque dans le monde entier ! Comment disent-ils déjà chez l'Oncle Sam ? Ah oui, c'est ça, une success story...


Mon pronostic de réussite ? 60%
Ce qui marche chez l'Oncle Sam ne fonctionne pas toujours chez nous mais cette fois, entre le buzz en presse que va faire ce produit, le soutien de Sephora et le fait que le masque Glam Glow semble tenir ses promesses, les indicateurs me semblent au vert. Après, ne nous leurrons pas, c'est un buzz et Sephora passera sûrement à autre chose dans un an. Pour la marque comme pour Keanu Reeves, le plus dur sera la chute mais en attendant, habituons à nous voir ce joli pot blanc et brillant comme une étoile sur les trottoirs Hollywoodiens là où sera sa place pendant quelques temps : en haut de l'affiche !

Voili, voilou les loulous, vous savez tout ! Et maintenant que je vous ai raconté tout ça, à vous de me dire ce que cela vous inspire, et surtout vous donne envie ou non ? Partagez-vous mes petits pronostics de réussite ou bien être vous plus ou moins optimiste que moi sur certains lancements ? Ecrinal rencontrera t'il le succès sur le marché des vernis ? Mixa viendra t'il faire de l'ombre à Nivéa ? Succomberez vous aux gourmandises de Cottage ? Vous laisserez vous tenter par les promesses d'un visage glowy de Keanu ? Shannon pardonnera t'elle à Bradley ? Est-ce que Nikki réussira à combattre son alcoolisme ? Et surtout, Victor découvrira t'il le terrible secret d'Ashley ? Tout ça, vous le découvrirez dans le prochain épisode des feux de la beauté !

PS : les résultats du concours Hei Poa sont disponibles par ICI !

lundi 19 août 2013

Ce wrap qui me donne envie de vomir...


J'adore la magie. Vraiment. Mettez moi devant un spectacle de grandes illusions et je suis comme un gamin face à un paquet de bonbons. Je suis allé voir il y a quelques mois le spectacle du fascinateur Messmer et ce que j'y ai vu dépassait tout ce qui me semblait possible. Je suis aussi évidemment allé mater la semaine dernière le film Les Insaisissables pour voir un peu ce que pouvait donner la magie dans un film hollywoodien (bien aimé mais pas trouvé cela transcendant non plus). Tout ça pour vous dire que question grandes illusions, je suis plutôt un garçon ouvert d'esprit. Sauf que là, le tour de prestidigitation dont je voulais vous parler aujourd'hui me laisse aussi dubitatif que lorsque j'avais découvert la pseudo histoire entre Claudia Schiffer et David Copperfield. Vous me laissez vous expliquez le pourquoi du comment ?


Hier, je découvre sur la blogo une vidéo présentant un produit qui m'a tout de suite interpellé : une sorte de patch minceur promettant de perdre plusieurs centimètre de tour de cuisses ou de ventre (jusqu'à 5 quand même, ce n'est pas rien)... en 45 minutes ! La perte en cm est assez conséquente mais ça encore, ça ne m'a pas trop gêné contrairement au fait qu'on nous promette un bénéfice en moins d'une heure, ce qui pour le coup me semble doucement illusoire. Néanmoins, je lance la vidéo pour voir ce qu'est donc exactement ce Wrap, bien moins attrayant de prime abord que ceux de KFC ! En fait, il s'agit simplement d'une sorte de patch qu'on se colle sur la partie du corps qu'on veut affiner (le patch permet de faire le tour du ventre mais on peut visiblement aussi le couper en deux pour enrouler les deux cuisses). Celui-ci serait imbibé d'un cocktail de plantes minceur à l'efficacité reconnue, rien de bien original pour le moment. Une fois le patch posé sur la zone souhaitée, on enroule le tout de papier cellophane (hum so glamour...). Ensuite ? Et bien le tout au four, thermostat 7 pendant 25 minutes en arrosant régulièrement d'eau ! Non, je déconne évidemment ! En vrai, on laisse poser et une fois les 45 minutes passées, on prend son petit mètre de couturière pour constater qu'on a perdu 1, 2, 3 ou 4 cm (en plus des 30 euros que coûte le patch, cela va sans dire). Elle est pas belle la vie !


Bien sûr, vous pouvez d'après la marque répéter l'exercice à plusieurs reprises jusqu'à perdre le nombre de centimètres souhaités, sinon ce ne serait pas aussi magique que ça le doit ! Encore mieux, si vous avez une bonne hygiène de vie, le résultat obtenu resterait facilement 6 mois. Je vous avoue qu'à ce moment là de l'après-midi, j'étais déjà très perplexe quant à la chose. Je pensais aux milliers de vues de la vidéo et à tous ces commentaires de filles qui disaient qu'elles avaient/allaient passer commande et cela m'emmerdait pour elles. Mais parce que je n'aime pas non plus m'arrêter à mes préjugés et que je n'étais encore sûr de rien à ce moment là, j'ai décidé de chercher le site internet de cette marque.

Du coup, me voilà à taper "It works wrap minceur" dans l'ami Google et là, j'ai atterri sur un site ((ICI j'ai pris le premier mais il y en avait d'autres du même acabit, je pense que chaque représentant de la marque fait sa propre vitrine à partir d'un socle commun car on y retrouve à chaque fois grosso modo les mêmes âneries) où j'ai eu la confirmation de la conviction profonde qui était la mienne : nous sommes là face à ce qui ressemble quand même fort à une belle arnaque ! Si belle que je voudrais remercier les équipes d'It Works Wrap pour ce bon moment passé sur leur site qui réunit à peu près tout ce que je déteste. Cela commençait déjà très fort avec les visuels tellement ringards de femmes qui nagent dans un jean immonde qui serait même trop grand pour Maité, et qui posent avec leur sourire le plus con et le pouce en l'air pour faire voir comme elles sont contentes d'avoir maigri. Cela continue ensuite avec des fautes d'orthographe toutes les 2 lignes, preuve s'il en fallait que l'argent gagné sur le dos de consommatrices crédules n'a pas été réinvesti en achetant des Bescherelle !



Rajouter à cela un discours tellement usé et que Pierre Bellemare n'aurait pas renié à l'époque de Télé Shopping + une vidéo de testimoniaux clients (ci-dessus) qu'on croit autant que Loana lorsqu'elle nous dit qu'elle arrête la drogue et le compte est bon (Laurent Romejko si tu nous lis, une pensée pour toi!). Tous les warnings de l'arnaque type étaient donc au vert mais une question me taraudait : comment expliquer le fait que cette blogueuse via qui j'ai découvert ce Big Mac wrap avait constaté des effets ? Je la suis régulièrement et sais que ces avis sont sincères et ses tests sérieux donc puisqu'elle avait dit que cela marchait, c'est qu'elle en avait eu l'intime conviction. Ma première hypothèse fût que l'erreur venait peut-être de la mesure du tour de cuisses qui franchement n'est pas l'exercice le plus évident. On a vite fait de se tromper de deux centimètres, surtout que lorsqu'on a craqué 30 euros pour ça, on a limite envie de se persuader que ça marche. Il faut faire attention à bien remettre le mètre exactement au même endroit qu'à la prise de mesure servant de reférentiel (il faudrait limite faire un repère au feutre sur la peau), ne pas exercer de pressions sur la jambe qui pourraient fausser le résultat... Néanmoins, cette histoire de Double Cheese wrap me taraudait encore hier soir et l'urgence était telle que j'ai fait comme chez Jean-Pierre Foucault, j'ai demandé un joker. Ni l'avis du public ou le switch de la question, j'ai plutôt misé sur l'efficacité en appelant une amie. Un dimanche à 21h30, je me suis donc dont tourné vers le savoir inépuisable de Docteur So, alias (dé)maquillages, notre Panoramix de la blogo beauté


Biologiste de formation, je me suis dit qu'elle serait mieux armée que moi pour voir ce dont il s'agissait exactement. Et son verdict a été sans appel : oui, il est possible de perdre 1 ou 2 cm en une heure (plus, c'est abusé) et c'est sans doute ce qui est arrivé à cette Youtubeuse... mais ce Filet O Fish wrap n'y est strictement pour rien. Amusez-vous chez vous si vous le souhaitez à vous acheter n'importe quel gel amincissant ou drainant, appliquez là où vous voulez affinez, enroulez vous de papier cellophane pour doper la pénétration des actifs et la sudation comme on pourrait le faire en institut et effectivement, vous allez pouvoir affiner la zone traitée et obtenir le même résultat qu'avec ce wrap. Ou bien alors on peut aussi miser pour cela sur une bonne séance de sauna qui va aussi éliminer l'eau et donner l'impression d'un body comme remodelé. Sauf que tout ça ne sera évidemment que temporaire (comme lorsqu'on porte un shorty trop serré) car à aucun moment, l'eau perdue (je précise bien "eau" car c'est important pour la suite) ne l'est de manière définitive. C'est néanmoins plutôt intelligent de la part de la société car les gens qui vont acheter le produit vont avoir l'impression que cela marche alors que c'est simplement une sudation accélérée et surtout le fait de comprimer les tissus de la peau qui va donner cette illusion d'amincissement.


Sophie s'est ensuite baladé sur le site de cette arnaque caractérisée et là, elle s'est bien marré à son tour. Pour la blondasse à l'air niais qui nage dans son jean et pour les fautes d'orthographe mais surtout pour toutes les énormités racontées de part en part. Des précautions d'utilisation ("ne pas utiliser au préalable de savon type Dove qui bouche les pores" et va rendre le Mc Deluxe wrap inefficace), des contre-vérités énormes sur des choses aussi élémentaires en cosméto que le phénomène d'osmose ou encore le nombre de couches composant la peau..., voilà là un tissu qui n'est pas cutané mais de mensonges. Elle a aussi zieuté du coté de la liste INCI et son verdict est sans appel : les plantes utilisées sont les mêmes que dans toute crème minceur et leurs places dans la liste des ingrédients laissent à penser que leur concentration est loin d'être phénoménale. Et surtout, contrairement à ce qu'écrit cette société, il est biologiquement impossible de perdre tant de gras en si peu de temps (sauf si vous faites une liposuccion bien sûr mais ça c'est un autre sujet).


Mais n'ayez crainte car si jamais le Happy Meal wrap ne fonctionnait pas sur vous, la marque a une explication très simple ; "vous êtes toxiques" ! Ah ah ah, je me marre ! Vous fumez, buvez de l'alcool ou avez des problèmes de digestion ? Et bien l'on vous explique le plus sérieusement du monde que pour profitez de l'efficacité du wrap, il vous faudrait vous offrir un nettoyage du colon ! Si, si, je vous jure que c'est vrai, c'est aussi sur leur site (j'ai même fait des captures d'écran au cas où ils décideraient de l'enlever en tombant sur ce billet). Et le pire, c'est qu'on pourrait continuer comme ça pendant des heures. Très drôle mais à 30 euros le patch ne servant que pour une seule utilisation, cela ne me fait malheureusement que moyennement rire.Tu veux savoir comment perdre 30 euros, envoie WRAP au 82424 !


Au final, quel est l'objet de ce billet me demanderez-vous ? Simplement que les filles qui seraient tentées de s'offrir ce produit et se lanceraient dans un dernier check sur Google pour lire des avis à son propos puissent peut-être tomber par hasard sur ce billet et découvrir juste à temps qu'elles sont sur le point de se faire arnaquer. Je sens déjà que je vais me taper toutes les démonstratrices d'It Works (la société marche sur le concept de réunions comme Tupperware) qui vont poster des commentaires plus ou moins anonymes pour dire que je me trompe totalement et que le Sundae Caramel wrap est le produit le plus efficace du monde pour maigrir donc si jamais vous l'avez testé et en avez été particulièrement déçue, n'hésitez pas à vous manifester, je me sentirais moins seul !

Et surtout, que cet exemple serve à nous rappeler qu'il est toujours bon de faire marcher un peu sa jugeotte : s'il était possible de perdre 5cm en 45 minutes, ça se saurait quand même ! Les promesses trop alléchantes et trop belles pour y croire doivent toujours nous mettre la puce à l'oreille même si notre pire ennemi, c'est nous car on aimerait tant que cela soit possible qu'on arrive parfois à se persuader que le rêve est réalité. Mais les grands enfants que nous sommes le savent, la magie n'existe pas vraiment...

dimanche 18 août 2013

Robin des tifs


Non, ne partez pas tout de suite car promis, ce billet ne parlera ni de Kevin Costner, ni de M Pokora. Même que je vous épargnerai aussi la chanson de Bryan Adams (à chaque fois que je tombe sur Chérie FM, c'est toujours cette chanson, ça doit être leur hymne je pense), c’est dire s’il ne sera vraiment pas question aujourd’hui de celui des Bois mais d’un tout autre Robin ayant lui bien davantage sa place sur cette Planète-Beauté. Si je vous dis « le coloriste des stars », vous me dites ? Christophe Robin of course ! Kate Morse, Claudia Chiffon, Catherine Detouteneuve, Vanessa Pardi, Kylie Minouche, la liste des célèbres clientes du coiffeur envoie du lourd (non, puisque je vous répète que je ne dis pas ça pour Catherine Deneuve, c'est fou comme vous avez l'esprit mal placé quand même), c'est le moins qu'on puisse dire. Personnellement, je respecte beaucoup le parcours de Mister Robin car pour le coup, c'est une incroyable success story pour celui qui a commencé comme apprenti coiffeur dans un tout petit salon de la Champagne et qui maintenant fait montre de tout son talent dans une des suites du Meurice où il officie auprès de clientes RMIstes (ha, ha, ha). Un rêve éveillé en somme, atteint à coups de ciseaux et de colorations aussi naturelles que chatoyantes.


Et si en plus de son activité principale de coiffeur, le Monsieur collabore également comme conseiller expert auprès de L'Oréal, cela ne l'empêche d'avoir aussi sa propre gamme de soins. Une ligne forcément premium (comptez 30 euros pour un shampooing et 50 pour un masque) mais qui a réussi l'exploit de faire émerger un produit déjà devenu culte en quelques années seulement, à savoir la Crème Lavante au Citron, présentée comme "la “rolls” des shampooings pour cheveux colorés" (pour vous aider à vous repérer, sachez que les shampooings de Kérastase correspondent à une Mercedes et ceux de Fructis à la Twingo!). J'ai eu la chance de recevoir il y a quelques mois plusieurs produits de cette gamme Christophe Robin dont le Shampooing Clarifiant à la Camomille et au Bleuet qui m'intéressait pour une raison simple, à savoir qu'il promet un léger éclaircissement des cheveux. Je ne vais pas vous faire tout le laïus car je vous en ai déjà parlé mais je ne suis pas spécialement over fan de ma couleur de cheveux qui pour moi n'en n'est d'ailleurs pas une. Brun jusqu'au noir ébène, c'est une couleur. Blond Ikéa (suédois quoi), c'est aussi une couleur. Mais châtain, c'est un compromis. Et je n'aime pas trop les compromis !


L'été, lorsque j'ai la chance de partir en vacances, le soleil me file un petit coup de main en éclaircissant un peu tout ça le plus naturellement du monde. Mais comme je ne veux pas non plus porter tous mes espoirs sur son seul pouvoir, je me suis dit que l'aide de ce shampooing serait la bienvenue pour venir lui prêter main forte. Ni une, ni deux, voici donc comment ce flacon on ne peut plus épuré (et au demeurant très élégant) a rejoint le si débordant rebord de ma baignoire. Tiens d'ailleurs, tant qu'on en est à parler du flacon, c'est le moment où je vais être un peu désagréable avec ce produit mais bon, il faut que ça sorte. Non mais sérieux, c'est quoi cette bouteille de lait ? Enfin, de shampoo quoi ! Sont sérieux les mecs qui ont fait les packagings des produits Christophe Robin ?


Moi perso, cela ne me choque pas de vendre un shampooing 30 euros, je trouve qu'il en faut pour tout le monde. En revanche, pour ce prix là, t'es gentil, tu me colles un flacon avec un embout permettant un dosage précis parce qu'on n'a pas forcément envie que la moitié du flacon se déverse dans la main lorsqu'on veut simplement en prélever une noisette. Et là pour le coup, c'est exactement ce qui se passe d'autant que la formule de ce shampooing étant très légère, c'est ce qui m'est arrivé à plusieurs reprises. Et puis tant qu'on y est, ce serait bien d'avoir un bouchon clapet et non pas un qu'on doit dévisser et désolidariser du flacon car vous imaginez la galère que c'est (donc, j'ai le flacon dans une main, le produit versé dans la paume de l'autre, je referme le truc avec mon cul ou bien ?). A 30 balles le shampoo, je pense que la marge est assez confortable pour mettre 50 centimes de plus dans un flacon digne de ce nom et du standing de Monsieur Robin.


Bref, passé ce petit moment d'énervement, concentrons nous donc sur l'essentiel, les résultats obtenus avec ce shampooing. Déjà, disons le sans plus attendre : il lave bien. Très bien même ! Là, et même par écrans interposés, je vous entends vous marrer intérieurement, en vous disant "Whaouhhhhh, un shampooing qui lave, Teddy a trouvé un truc de fou, il devrait jouer au Keno ce mec car il a trop de la chance dans la life" ! Et bien rigolez si vous voulez mais je maintiens ces propos, ce shampooing lave très bien (et de toute façon, je préfère le Loto au Kéno!). En fait, je distingue les shampoos en 3 familles : 1) ceux que tu peux utiliser 10 fois, cela restera insuffisant pour virer la cire que t'as dans les tifs, 2) ceux qui vont certes t'enlever ton gel, mais au bout de deux fois quand même et 3) ceux qui n'ont besoin que d'un passage sur scène (ou en tout cas sur tête) pour te débarrasser de ton coiffant. Celui de Robin des tifs appartient à cette troisième catégorie, et le fait en plus avec une quantité infime de produit. En tout,  cela doit bien faire près de 6 mois que j'ai ce flacon, ce qui relativise quand même pas mal l'investissement. Mieux encore, je dirais même qu'il laisse les cheveux assez légers et leur procure même une légère brillance. 


C'est déjà ça de pris car en revanche, du côté de la promesse éclaircissante, c'est une autre paire de manches (lol, je me rends compte en écrivant cela que je ne connaissais pas la raison d'être de cette expression "une autre paire de manches", du coup je suis allé faire un tour sur Google et si vous vous voulez vous couchez moins bête ce soir, c'est ICI)...  N'y allons pas par quatre chemins, je n'ai constaté aucun bénéfice à ce niveau là. Bon, je ne m'attendais pas à non plus finir blond platine mais là, rien de rien (le premier qui pense "non, je ne regrette rien" file retrouver Edith sur le champ!). Sur le flacon, il est écrit "soin éclaircissant progressif" mais là, je suis à la fin du flacon et la progression n'est pas encore commencée alors je commence quand même à m'inquiéter un peu ! Et pourtant, j'ai même tenté la variante la plus efficace à savoir utiliser ce shampooing... en masque ! Non, ce n'est pas une lubie de ma part mais un conseil d'application de Christophe Robin qui nous dit "pour un résultat optimal, laissez le poser quelques minutes localement sur les zones les plus sombres et sur cheveux secs". Du coup, le matin, il m'arrivait de me lever, de me mettre le shampoo sur cheveux secs, de prendre mon petit dej puis filer enfin à la douche. Bon, bah ça n'a pas été plus efficace pour autant... Grrrrrrr.


Nous voilà donc au final face à un shampooing réalisant à merveille sa mission première (avec en prime un parfum plutôt agréable même si, ne connaissant vraiment ni le parfum de la camomille ni du bleuet, ne peux vous dire s'il est celui de ces fleurs) mais qui échoue vraiment sur son action complémentaire. Il devient dès lors très difficile de justufuer ses 30 euros d'autant que sa formule n'est pas non plus un modèle pour celles et ceux qui parmi vous rechignent à poser sur leur crâne certains tensio-actifs. Pour moi, ce sera donc non. De toute façon, ce n'est pas vraiment une surprise ; je n'aime pas trop les Roll's Royce et roule en Renault Scénic ! Allez, je m'en vais faire mon Kéno et vous laisse me dire pendant ce temps là quel a été le shampooing le plus cher que vous n'ayez jamais testé et surtout... si l'investissement en avait valu la peine ?!

lundi 12 août 2013

Poux poux p'ti doux !


Oui, j'avoue que j'ai un peu remasterisé le mythique "Poum poum pi dou" de Marylin mais comme vous allez vite vous en rendre compte, ce n'est pas sans raison que je me suis permis cette petite approximation avec l'histoire. Il y a quelques mois dans ce billet, je vous expliquais comment Mercurochrome, que l'on connait avant tout pour ces pansements et désinfectants, avait réussi à lancer une gamme de cosmétiques pour les mains et les lèvres en faisant évoluer leur marque sur un nouveau domaine de compétence. Typiquement le genre de choses qui me passionne et qui fait voir que le marketing, lorsqu'il est bien mené, peut ouvrir de nouvelles perspectives à des marques. Dans l'exemple de Mercurochrome, il s'agissait d'une marque à la base santé / forme qui se tournait en douceur vers quelque chose ayant trait à la beauté, mais avec ce billet, je vais vous faire voir qu'on peut aussi mener l'opération dans le sens inverse, de la beauté vers la forme/santé cette fois. Prêts pour une petite démo ? Alors on y va, en se plaçant si vous le voulez bien dans la peau d'une personne qui aimerait créer un nouveau business !


Avant toute chose, on identifie un secteur sur lequel on estime qu'il y a encore une place au soleil à se faire. L'idéal est bien sûr de trouver une idée que personne n'a jamais eu auparavant (comme lorsque erborian lance sa BB cream en France par exemple) mais bon, ça c'est le genre de choses qu'il est plus simple à dire qu'à faire. Non, soyons réalistes et contentons nous plutôt d'un segment de marché déjà existant mais pas encore saturé d'acteurs et sur lequel on estime qu'on a encore une carte à jouer. En l'occurrence, partons de l'idée que l'on aimerait lancer une marque... de produits anti-poux. Vous rigolez j'en suis sûr mais c'est pourtant un marché où vous ne connaitrez jamais la crise car il y a toujours eu des poux et jusqu'à preuve du contraire, leur éradication n'est pas prévue pour demain la veille !


Mais attention, pas question d'aller lancer notre projet en pharmacie où il existe déjà une multitude de marques sur ce créneau et où l'on aurait toutes les difficultés du monde à émerger. Non, comme on est du genre futé, on va lancer notre produit là où les mamans (ou les papas hein, ne voyez pas de sexisme dans mes propos!) passent de toute façon au moins une fois par semaine faire le ravitaillement du frigo : dans les supermarchés pardi ! Pour le moment, il n'y a qu'une seule marque qui vend des anti-parasitaires en GMS, Marie Rose (un budget de mon agence en plus ;-)) qui pour le moment bénéficiait d'une position de monopole plus qu'enviable (pour le coup, c'est eux les plus malins qui avaient eu cette idée en premier!).


Je me dis donc qu'il existe un marché dont profite pour le moment exclusivement un seul acteur et qu'il y a donc là moyen de lui "piquer" une part du gâteau en apparaissant comme une alternative. Maintenant que le besoin du consommateur est identifié, il me faut maintenant ficeler mon projet. Une présence en grandes surfaces m'oblige à avoir des prix très bas, idéalement deux fois moins cher que la pharmacie. Très bien, je veillerai alors à ne pas franchir le prix symbolique de 10 euros pour le traitement anti-poux, un tarif tout doux qui sera légitime avec mon réseau de distribution choisi et me permettra peut-être même de faire venir des clientes de la pharmacie attirée par le prix. Le prix ne fait évidemment pas tout et bien sûr, je dois formuler un produit de qualité. Sur ce point, le marché des anti-poux est bien pratique car honnêtement, tous les produits proposés ont grosso modo les mêmes formules donc tout le monde part sur un pied d'égalité.



Puisque toutes les marques ont exactement la même promesse (éliminer les poux en une application), le choix de la maman va donc se faire sur d'autres critères comme par exemple la facette douceur et le potentiel émotionnel de la marque. Car il faut bien le dire, on est tous plus ou moins traumatisés par des souvenirs d'enfance où nos parents passaient des heures à nous chercher des poux (littéralement pour le coup!) et à nous imposer le shampooing anti poux dès que la maitresse glissait dans notre cahier de liaison un message d'alerte pour annoncer l'arrivée des premiers valets de pique (les pouilleux quoi!) en classe. En somme, l'horreur et encore plus vous les petites filles aux cheveux longs. On peut donc imaginer que les mamans d'aujourd'hui, ayant encore ses souvenirs en tête, préfèrent éviter ça à leurs chérubins, d'où d'ailleurs le boom des anti-poux green et aux formules plus douces depuis quelques années.


Résumons donc notre petite affaire : je veux lancer une marque de produits anti-poux en GMS dont les maitres mots seraient efficacité, accessibilité, complicité et douceur. A ce stade du jeu, un laboratoire aurait très bien pu plancher sur la création d'une nouvelle marque qui aurait répondu à notre cahier des charges mais il aurait alors fallu dépenser des sommes considérables en publicités et animations points de vente pour se  créer une notoriété et émerger dans le linéaire. Du coup, c'est là qu'intervient le plan B : s'appuyer sur une marque déjà existante pour la faire matcher avec le brief. Et en l'occurrence, on a déjà une marque en grandes surfaces qui colle parfaitement aux fondamentaux recherchés : Dop bien sûr, comme vous l'aurez compris au fur et à mesure des images de ce billet ! Car oui, en septembre et pour la toute première fois, le slogan "ne pique pas les yeux, évite les noeuds" pourra désormais s'allonger en "Ne pique pas les yeux, évite les noeuds... et les poux" ! Personnellement, je trouve ça extrêmement intelligent et bien vu. A mon avis, cela risque de bien marcher, le seul frein que je vois sera peut-être un souci de crédibilité au niveau de l'efficacité, certains parents pouvant se dire "Non, je vais pas prendre le Dop car ils ne sont pas spécialistes des poux mais juste des gels douches gourmands et des shampooings aux oeufs!".
Une Lotion radicale poux et lentes efficace en 1 seule application (mais avec un temps de pause de 45 minutes qui est quand même un peu long par rapport à d'autres produits existants sur le marché) fournie avec son peigne pour 9,95 euros + un shampooing relais à utiliser en complément (moins de 5 euros), sur le papier, tous les indicateurs me semblent au vert ! Encore un joli coup de Lascad - la division GMS de L'Oréal - qui a décidemment le don de faire grandir ses marques comme elle l'avait déjà fait en faisant venir il y a quelques années Mixa sur le créneau de la minceur et du solaire. Hâte de voir ce qu'ils ont encore dans leurs cartons même si perso, j'aurais bien quelques suggestions à leur soumettre (une gamme d'épilation Mixa pour les peaux sensibles, je suis sûr que cela marcherait., et comme L'Oréal n'a pas encore de marques sur ce segment de soin...!).


Qu'est ce que ce que vous en pensez vous de cette tentative de diversification de Dop ? C'est plutôt malin, non ? En tant que parents, est-ce que c'est le genre de choses vers laquelle vous pourriez vous tournez pour vos bout'chou ? Est-ce que comme moi vous trouvez le projet bien ficelé ou bien avez-vous pensé à d'autres freins qui ne me seraient pas venus à l'esprit ? Et surtout, à l'instar de ce que je suggérais pour Mixa et l'épilation, est-ce que vous auriez d'autres idées de marques qui pourraient aussi explorer de nouveaux territoires ? Laissez-vous aller à votre imagination, laissez parler le marketeux qui sommeille en vous, je suis certain que vous allez trouver des choses ! Et moi pour conclure, je n'aurais qu'une chose à dire : poum poum pi dou !

dimanche 11 août 2013

L'après-soleil qui ne servait pas qu'après le soleil...

La semaine dernière, je vous causais un peu des produits Sol de Janeiro qui m'ont donc accompagné dans ma mission bronzage estivale de l'été. Dans ce billet, il était question de leur huile solaire SPF30 (que j'avais kiffée) et de leur après-soleil corporel qui m'avait lui laissé aussi sceptique (j'ai toujours peur de mal écrire "sceptique" et de l'orthographier comme celui de la fosse!) que les pubs pourries d'Orangina... mais pas du tout de soin réparateur post-exposition pour le visage. Parce que je n'en utilise pas ? Que nenni, bien sûr que si, mais simplement parce que ce dernier est si particulier qu'il méritait bien un billet dédié. Pas de faux suspense, je vous dis de suite duquel il s'agit : Sérum Soyeux Sunific et c'est signé Lierac qui a d'ailleurs aussi une grosse expertise sur les solaires. Ce produit, je l'avais reçu de la marque l'année dernière et du coup, il m'a accompagné à chacune de mes virées au soleil depuis lors. Il a bien du faire le tour de France d'ailleurs car je l'ai utilisé à Nice, à Monaco... et bien sûr à chaque fois que je me fais une journée piscine avec un bouquin d'Harlan Coben. Mais si j'apprécie beaucoup ce produit, c'est parce qu'on peut aussi le détourner pour autre chose mais avant d'en venir sur ce point, laissez-moi d'abord vous dire pourquoi je l'aime d'amour en tant que soin après-soleil.


Lorsque vous rentrez de la piscine ou de la mer, après avoir passé des heures et des heures entre soleil qui assèche la peau et baignades salées ou chlorées qui accentue un peu plus encore cette sensation d'inconfort et de tiraillements, je ne sais pas vous mais moi perso, j'active de suite le plan Orsec de la déshydratation.  Cela commence par une bonne douche évidemment suivie d'un crémage en bonne et due forme du corps. Déjà après ça, cela commence à aller mieux mais le vrai geste qui change tout, l'oasis ressourçant, c'est l'application de ce sérum à la texture très très particulière. Une sorte de gelée aqueuse, à la couleur blue lagoon absolument sublime, qui donne la sensation d'hydrater jusqu'au plus profond de nos cellules. C'est très con à dire mais c'est l'un des rares soins où j'ai vraiment l'impression d'une hydratation en profondeur. Cette gelée ne pénètre d'ailleurs pas instantanément, il faut la masser quelques secondes. Du coup, inutile d'en mettre beaucoup, 4 gouttes prélevées grâce à la pipette du flacon suffisent à faire le job. Ce qui explique d'ailleurs que le produit m'a duré aussi longtemps...


Très vite, la peau semble retrouver son niveau d'hydratation normale (merci l'acide hyaluronique de la formule), cela se sent au toucher et se voit surtout dans le reflet du miroir (vous savez, ce moment où quelques heures après l'exposition, vous voulez constater à quel point vous avez pris des couleurs!). "Soyeux', l'adjectif choisi pour caractériser ce sérum dans le nom du produit, est on ne peut plus justifié car il fait effectivement la peau veloutée et fraîche. Comme d'habitude, difficile de s'avancer sur sa promesse anti-âge qu'il est bien difficile de jauger car c'est un soin qu'on utilise de manière ponctuelle et non en traitement continu. Néanmoins, j'imagine que sa formule réunissant mimosa cicatrisant et algue bleue ne peut pas faire de mal pour atténuer, au moins un peu, les lésions cellulaires inhérentes à une journée bronzette (même si comme je vous le disais, je suis du genre à me tartiner 20 fois de crèmes solaires pour filtrer au mieux les méfaits des UVs). 


Sur l'efficacité, vous l'aurez compris, ce soin fait le job en réconfortant vraiment la peau et cela de manière rapide. Après, vous me direz qu'il y a certainement plein de produits capables d'en faire autant mais si j'apprécie tout particulièrement celui-ci, c'est aussi pour sa sensorialité poussée à son paroxysme. Non mais ce parfum quoi, j'en mangerais sur mes tartines le matin tellement c'est bon. Résolument sucré mais pas écoeurant pour un sou, suave comme une soirée d'été, il m'arrive pour tout vous dire d'ouvrir le flacon juste pour le sniffer et profiter de son parfum évocateur de sublimes atolls (ceux de Polynésie hein, pas les opticiens d'Antoine!).

Visiblement, il y a de l'huile de coco dans la formule, je pense que cela participe à conférer à ce sérum un parfum un peu exotique mais pour autant, cela reste très subtil, on n'est pas du tout dans un parfum coco entêtant, mais juste une note parmi d'autres. C'est en tout cas extrêmement réussi au point que si l'on était dans une compétition de patinage artistique (ou à Danse avec les stars si vous préférez!), je mettrais 8/10 en note technique pour la formule et 9/10 en note artistique pour le plaisir d'utilisation que procure ce sérum. De quoi faire passer un peu mieux son prix (39 euros) qui pour le coup est un peu abusé je trouve pour un produit de pharmacie. Bientôt, deux crème solaire visage et corps + un après soleil vont finir par coûter plus cher qu'une semaine en all inclusive à Marrakech achetée sur Last Minute ! Après, il faut guetter un peu les promos ou sur le net mais je sais que je l'ai vu plusieurs fois à 29 euros, ce qui est déjà plus raisonnable pour un produit qui reste quand même très estival.


Enfin bref, j'en reviens à ce que vous disais en introduction de ce billet, à savoir que ce que j'aime avec cet après-soleil, c'est l'utiliser... autrement qu'en après-soleil ! Vous avez demandé le service des détournements de produits, ne quittez pas, quelqu'un va prendre votre appel ! Et oui, car ce que je n'ai pas mentionné à propos de ce sérum et qui est quand même très important, c'est qu'il donne un super glow au visage. Je n'ai pas l'impression qu'il y ai particulièrement de nacres ou autre trucs du genre dedans (ce qui fait qu'il nous convient parfaitement les mecs) mais pourtant, il procure une sorte (et là vous allez vous moquer) d'effet wet look au visage. Vous voyez un peu les gels effet mouillé pour les cheveux, ceux qui retiennent l'humidité à la surface du cheveu ? Et bien là, je dirais que c'est un peu la même chose, cela fait comme s'il y avait un film "humide" sur le visage.


Expliqué ainsi, j'ai bien conscience que cela ne donne pas spécialement envie (se promener avec un "film humide" sur la tronche, quelle idée!) mais je vous assure que dans les faits, c'est plutôt pas mal et d'ailleurs, c'est un truc que j'aimerais bien retrouver dans des soins du visage classiques. Lorsque vous sortez de l'eau à la piscine ou à la mer, le bronzage parait un peu plus intense et c'est exactement la même chose ici sauf qu'évidemment, vous n'êtes pas vraiment mouillé ! Ce sérum le matin (perso, je l'utilise seul et sans soin complémentaire les 2/3 jours qui suivent une exposition au soleil) + un tee-shirt pour faire ressortir le hâle + un coiffant non brillant pour ne pas cumuler le total wetlook façon effet surfeur + un autre produit magique pour faire magnifier le bronzage sur le reste du corps (et dont je vous reparlerais en septembre) : et le tour est joué !


Comme il est noté sur cette image, voici donc un produit "testé et approuvé" ! Bien joué Lierac ! Vous avez déjà eu l'occasion de l'essayer vous ? Et si oui, partagez vous mon enthousiasme à son propos ? Quels sont vos produits magiques pour réhydrater en profondeur votre peau après le soleil vous ? Et pour magnifier votre bronzage, vous usez aussi de petits coups de pouce cosmétiques (huiles, maquillage...) ? Je vous laisse me raconter tout cela pendant que... je file prendre le soleil au parc évidemment ! Ah, ce que je ne ferais pas pour utiliser mon après-soleil ce soir !!!

jeudi 8 août 2013

L'huile démaquillante se démocratise enfin


Après vous avoir parlé dans mon avant-dernier billet des nouveautés maquillage signées Marc Jacobs et Dolce & Gabbana, je continue sur ma lancée avec la suite on ne peut plus logique, à savoir vous présenter les nouveaux produits avec lesquels vous pourrez bientôt vous... démaquiller ! Ah le démaquillage, voilà un sujet sur lequel il y a pas mal de choses à dire car force est de constater que les habitudes des femmes évoluent pas mal en la matière. Le lait démaquillant classique a pris un sacré coup de vieux ces dernières années (ce qui ne l'empêche pas d'être pourtant très efficace bien sûr), concurrencé par des textures plus ludiques et qui forcément plaisent davantage. La tendance du moment en grandes surfaces ? Ni les lingettes sur lesquelles il est difficile pour les marques d'innover, ni les eaux qui restent assez classico-classiques mais... les huiles !


Car cette fois ça y est, les huiles démaquillantes se démocratisent enfin en arrivant partout où il y a des caddies (Auchan, Carrefour & co!). Il faut remonter le temps pour comprendre pourquoi cela représente une mini-révolution. Pas de besoin de se remémorer les temps antiques pour autant mais juste repenser qu'il y a encore 4/5 ans, l'huile démaquillante n'était pas encore rentrée dans les habitudes beauté des françaises et était encore réservée aux plus beauty expertes. Ce qui a commencé à faire émerger cette galénique ? Difficile à dire que cela ne vient que d'eux mais perso, j'ai quand même l'impression que l'arrivée en france de DHC et le bel essor de Shu Uemura ont grandement contribué à faire avancer la cause de l'huile démaquillante, non ? Et malgré le fait de voir régulièrement les couleurs flashy (et les éditions collectors à tomber de beauté) des huile Shu Uemura dans tous les magazines, il faut bien avouer que l'essor était un peu moins rapide dans vos salles de bains. Il faut dire qu'à plus de 70 euros l'huile démaquillante, cela reste un investissement (même si le flacon est énorme) auquel on réfléchit à deux fois. Celle de DHC (dispo dans les pharmas Monop, Douglas, Printemps Haussmann et Nocibé) était certes 3 fois moins cher mais cela n'a malheureusement pas suffit pour la faire rentrer dans tous les foyers..


En clair, il y avait là un boulevard libre depuis des mois et des mois (moi j'aurais bien vu une marque comme Nuxe hyper légitime sur l'huile se risquer à l'exercice et décliner son mythique Huile Prodigieuse en Huile Démaquillante Prodigieuse mais bon...) et un véritable challenge à la clé : faire rentrer le démaquillage à l'huile, très connoté beauty routine à la japonaise, dans nos habitudes occidentales. Pour y parvenir, une seule solution : faire baisser son prix. Et c'est justement ce que proposent aujourd'hui L'Oréal avec son Huile Démaquillante Eclat Sublime, suivie dans quelques jours à peine par Mixa et sa première Huile Démaquillante destinée aux peaux très sèches et sensibles. Deux énormes marques dont les prix minis (environ 6 euros l'huile démaquillante chez chacune des deux) vont en pousser plus d'une à sauter le pas ! A noter d'ailleurs que si ce prix est 10 fois moins cher qu'une Shu Uemura, cela reste en revanche 50% plus cher qu'un démaquillant plus classique en grandes surfaces, ce qui prouve que l'on peut augmenter la valeur marchande d'un linéaire lorsqu'il y a à la clé pour le consommateur une véritable innovation qui va faire que l'on aura envie de se l'offrir.


Bref, revenons en à cette démocratisation de l'huile car le prix n'est pas la seule clé à activer pour que l'initiative soit couronnée de succès. Il reste en effet un autre élément à ne pas négliger : expliquer comment ça marche ! Car je le vois autour de moi avec mes copines pas spécialement expertes en beauty (c'est fou pourtant, avec tous les tuyaux que je leur donne, c'est aussi démoralisant que d'être le professeur d'expression de Mickaël Youn et constater chaque jour qui passe son échec), l'huile démaquillante déstabilise. Première crainte qui revient sans cesse : "ah mais l'huile, c'est pas pour moi car j'ai la peau un peu grasse". Et bien non ma grande, fausse idée ! Qu'on se le dise une bonne fois pour toute, l'huile démaquillante ne graisse pas la peau.


L'addition "gras + gras" ne donne pas forcément "supergras" en résultat ! C'est un produit qui convient au contraire à tous les types de peaux et qui de toute façon se rince à l'eau, il n'y a donc pas de crainte à avoir de garder un côté collant ou huileux à la fin. En revanche, il est fort probable que vous vous trouviez la peau douce car ces huiles (qui contiennent des huiles minérales, je le précise pour celles qui y sont attentives) sont tout de même enrichies en agents surgras et/ou huiles végétales (de Carthame et de Rose par exemple chez Mixa) qui vont permettre d'avoir une action nutritive (légère l'action nutritive, rappelons quand même que c'est un produit qui reste moins d'une minutes sur le visage et qu'il ne faut pas non plus en attendre trop quand même).


Une fois franchie la barrière psychologique de mettre de l'huile pour nettoyer sa peau, reste un second problème : "mais je l'applique comment ?". Pour le coup, le mieux est de le faire à la roots : directement avec les doigts (c'est Demak'up qui va faire la gueule et voir ses ventes de coton chuter!). Une noisette d'huile dans la paume de la main sèche et on promène nos doigts sur le visage (en douceur bien sûr, on ne frotte pas comme une forcenée, est-il utile de le rappeler!). Sur la peau évidemment pour virer fond de teint, blush and co mais aussi les lèvres et surtout les yeux car oui, l'huile démaquillante permet un démaquillage intégral contrairement aux mousses par exemples que l'on déconseille souvent aux yeux sensibles. Là, vous pouvez y aller sans crainte et c'est d'ailleurs l'une des principales forces de l'huile. Mieux encore, l'huile a la capacité d'éliminer le maquillage waterproof, et plutôt bien même parait-il ! Que demande le peuple ?!


Une fois que le maquillage est parfaitement dissout, vous arrivez au stade un peu flippant à savoir que vous en avez partout sur la tronche et que vous êtes donc très loin d'avoir la peau clean. Rien de plus normal, nous n'en sommes qu'à la moitié du rituel car il va falloir maintenant émulsionner à l'eau tiède pour que la texture huileuse se transforme en une sorte de lait très liquide. Une fois que cela est fait, on procède à un rapide massage avant de rincer une dernière fois à l'eau tiède. Un peu fastideux certes et du coup, l'astuce est de ne pas mettre votre huile démaquillante près du lavabo mais... dans la douche ! Comme ça, vous profitez de votre toilette pour faire ça tranquillement sous l'eau chaude. Cela fonctionne aussi pour nous les mecs car comme vous le savez messieurs, la pollution fait que l'on peut utiliser un démaquillant sans être maquillé pour autant (et j'en profite pour vous rappeler que noooooon, on ne se lave pas le visage avec notre gel douche!).


Là normalement, même mes copines les plus craintives seraient tentées d'essayer la chose mais les connaissant, elles auraient encore quelque question du style "mais je dois utiliser un autre produit après". Alors ça, c'est typiquement les bribes d'infos qu'elles ont eu sur le double nettoyage à la japonaise et qui font que, l'huile démaquillante ayant une connotation asiatique très marquée, elles pensent qu'il faudra la faire suivre d'une autre étape de soins obligatoire. Bon, là, toutes les écoles du layering auront leur propre version mais dans les faits non, cette huile se suffit à elle même et assure seule un visage parfaitement nettoyé. Après, on peut même si elle reste facultative peaufiner le résultat avec une lotion tonique pour resserrer les pores de la peau.


En clair vous l'aurez compris, je vous invite vraiment à essayer le démaquillage à l'huile qui est quand même, texture huile oblige, extrêmement agréable. Pour moins cher qu'un best-of chez Mc Do, cela vaut le coup de tenter l'expérience et à mon avis, vous risquez d'y prendre goût. De toute façon, je pense que l'on n'a pas fini de voir débarquer des huiles démaquillantes et suis tenté de mettre ma main à couper qu'on assistera très vite à d'autres naissances en la matière. D'une manière plus générale, on voit d'ailleurs que l'huile est une tendance de fond sur laquelle surfent les marques de grandes surfaces, que cela soit en capillaire (Garnier, Le Petit Marseillais, Elsève...) mais aussi en soin avec des nouveaux sérums huileux chez Diadermine et L'Oréal Paris. Reste maintenant à savoir ce que sera la prochaine tendance démaquillage qui suivra l'huile ? Perso, je miseras bien sur le beurre démaquillant, un produit encore très niche mais plus que jamais dans la dynamique "mon démaquillant est avant tout un soin" et qui pourrait tenter à son tour sa démocratisation. D'ailleurs, The Body Shop en sortira un à la camomille dans quelques jours, peut-être de quoi donner des idées à L'Oréal et Mixa, les 3 marques appartenant au même groupe (où l'on trouve aussi Shu Uemura et ses huiles magiques ;-)).


Qu'est ce que tout cela vous inspire vous ? Et surtout, de quel camp faites-vous partie : celui qui a déjà essayé, et peut-être succombé au démaquillage à l'huile ou bien alors au camp de ceux qui n'ont pas encore sauté le pas ?  Et si c'est le cas, est-ce que l'arrivée de ces huiles petits prix et très faciles à se procurer serait du genre à vous inciter à sauter le pas ? Ce qui m'intéresserait aussi, dans l'hypothèse où certaines d'entre vous auraient eu à la fois l'occasion de tester les huiles mythiques comme celles de Shu Uemura ou de DHC mais aussi celle que vient de sortir L'Oréal, c'est d'avoir votre avis comparatif ? Est-ce que la différence de prix x 10 se justifie quand même ou bien ces nouvelles déclinaisons "low-coast" n'ont elles finalement rien à envier à leurs ainées ?!