lundi 6 octobre 2014

Mon gommage Miss France (#concours inside)


Hier, en allant faire mon footing (#foutuescourbatures), je me suis rendu compte en observant les feuilles magnifiquement rosées que le doute n'était plus permis ; l'automne est bel et bien là. Après ces 10 derniers jours joliment ensoleillés, j'avais presque failli oublier que cette fois ça y est, la dernière ligne droit avant la fin de l'année est enclenchée. Il ne reste donc que 3 petits mois pour qu'un produit de beauté créé la surprise et parvienne à détrôner ce produit dont je vais vous parler dans quelques secondes, et qui je crois est pour le moment celui qui m'aura le plus plu en 2014. Et si les années précédentes, c'est souvent le nettoyage du visage qui m'avait le plus bluffé (avec le Pschitt Magique Garancia ou encore le Daily Microfoliant Dermalogica), c'est cette fois une révélation en soin du corps, avec un big crush que je n'avais pas connu depuis la crème fouettée Kiehl's qui reste pour moi la référence ultime en la matière. Assez de suspense, je vous dévoile donc la bête : le Gommage Moana de la splendide marque Baïja.


Alors avant d'aller plus loin dans ce billet, je préfère mentionner que Baïja fait partie des marques que j'ai la chance de représenter en tant qu'Attaché de Presse (chose que je vous ai toujours mentionné à chaque fois que j'ai eu l'occasion de parler de marques qui faisaient partie de mes Clients, ce dont certain(e)s feraient d'ailleurs bien de s'inspirer). Si vous me suivez depuis longtemps, vous savez que ça n'altère en rien mon propos et que si je vous écris aujourd'hui que j'ai adoooooooré ce scrub, c'est simplement que... j'ai adooooooooré ce scrub ! Cette parenthèse étant refermée, je peux commencer à vous dire ce qui m'a plu en premier dans ce produit. Et comme je suis un garçon futile, je dois bien vous confesser que c'est... son packaging. Avec ses motifs exot'chic, ses typographies élégantes, son bel étui en carton glacé... il a tout bon. J'adore les petits détails comme les coordonnées GPS de Papeete sur le facing, où les petits messages que l'on découvrent au fur et à mesure de l'ouverture. Il y a un bel univers développé ici, comme je n'en ai pas vu depuis longtemps. Pour la petite histoire, les deux créateurs qui se "cachent" derrière Baïja viennent de l'univers de la décoration, et clairement ça se ressent. Bon, vous me direz que tout cela est bien gentil mais que l'on en n'a pas grand chose à faire puisque, aussi jolie soit cette boîte, elle a de grandes chances de finir à la poubelle. Et vous aurez raison car c'est effectivement là qu'a terminé la mienne. Mais que dire en revanche de son pot à proprement parler, que je risque fort de garder même une fois le produit fini (je vais le tenter en mini-pot de fleurs, je vous dirais ce que ça donne).


Un très élégant pot de verre (attention, toute chute sur le carrelage de la salle de bains lui serait fatale) simplement surmonté d'une étiquette reprenant les codes de la boîte principale. Difficile de faire plus épuré mais en même temps, il n'a besoin de rien plus car sa force, c'est de laisser apparaître ce gommage bi-phasé que je pourrais contempler pendant des heures. Sa couleur jaune vif parsemée de dizaines de petits grains noirs sur le bas, surmontée d'un filet orangé, un vrai rayon de soleil dans la salle de bains. En clair, il a tout bon. A ce moment du jeu, c'est un peu comme pendant la cérémonie Miss France (si, si, vous allez comprendre dans une minute). Toutes les candidates ont été présentées, elles ont défilé plusieurs fois et on a déjà notre préférée, celle qu'on a envie de voir porter un diadème deux heures plus tard. Ca ne s'explique pas, c'est celle qu'on trouve la plus jolie (comme ce gommage !), la plus différente (comme ce gommage !!), la plus intrigante (comme ce gommage !!!). Alors au moment où elle a réussi à se hisser dans les 12 candidates sélectionnées, on redoute le moment où elle va parler, se présenter... et on espère que ce que l'on va découvrir sera aussi enthousiasmant que ce qui a régalé nos yeux jusqu'à présent. Et lorsque sa prise de parole vient conforter notre coup de coeur, on est plus que joie !


Et bien ce gommage, c'est exactement pareil ! Oui, il est beau à tomber mais surtout, il a plein d'autres qualités à faire valoir. En premier, je suis obligé de vous citer son parfum de fleur de tiaré. Si vous aimez les fragrances ensoleillées, le parfum de monoï, l'exotisme, les odeurs de vacances... je préfère vous prévenir que vous ne pourrez pas lui résister. N'essayez même pas, c'est peine perdue ! Votre volonté de fer ne suffira pas, c'est comme vouloir prendre une salade à la place des frites quant on commande un menu best-of ! On n'est pas du tout dans un parfum "chimique" comme on peut parfois en rencontrer sur ces odeurs de tiaré, mais au contraire dans quelque chose de très subtil. Très présent, il réussit pourtant à ne jamais être entêtant. Cet été, je ne suis pas parti en vacances et ce produit, à chaque fois que je l'utilisais, me donnait l'impression d'être sur une île paradisiaque. Je supplie d'ailleurs la marque pour le décliner à l'avenir en gel ou huile de douche pour que je puisse l'embarquer lors de mes prochaines vacances. Pour info, il est en revanche d'ores et déjà décliné en parfum d'intérieur (en spray ou bouquet parfumé) que je vous conseille là aussi sans réserve si vous voulez donner une touche de glamour à votre salon. Compliment garantis lorsque vos amis passeront chez vous !


Alors oui, ce gommage est beau et maintenant, on sait en plus qu'il sent délicieusement bon. Mais puisque je vous disais en début de billet que ce produit était pour le moment mon coup de coeur de 2014, vous vous doutez bien qu'il n'est pas que sensoriel à souhait. Car oui, il faut bien se rendre à l'évidence : il est aussi diablement efficace ! Dis comme ça, on a l'impression que rien ne vaut plus un gommage pour le corps que n'importe quel autre gommage pour le corps, une idée reçue que je réfute violemment ! Objection votre honneur. Moi en tout cas, je trouve que comme pour une crème visage, il existe un milliard de critères que l'on peut apprécier sur un body scrub. En premier lieu, la taille de ces grains. Perso, je déteste les gommages trop fins pour le corps qui, s'il conviennent parfaitement aux peaux sensibles, ne me semblent d'aucune utilité sur ma peau.  Je préfère les gommage au sucre, façon cassonade même su j'émets une réserve car certains sont vraiment trop décapants. Ici, l'équilibre entre réelle exfoliation et respect des épidermes délicats est parfait. L'association entre sable de Bora Bora et sels marins élimine vraiment bien les cellules mortes, on les sent vraiment sous nos doigts au moment de procéder aux traditionnels mouvements circulaires.


Mais s'il laisse la peau aussi douce que celle d'un bébé (et ce ne sont pas que des mots, je vous assure que c'est vraiment la sensation qu'on a lorsqu'on en ressort!), c'est évidemment grâce à sa richesses en huiles bienfaisantes (bah oui, ce n'est pas pour rien que c'est un gommage biphasé). Jojoba, Coco et Buriti, ce n'est peut-être pas les huiles les plus originales mais puisqu'elles déposent sur la peau un film relipidant, que voulez vous demander de plus ?! On pensera évidemment bien à "touiller" les deux phases avant l'usage pour avoir ce qu'il faut d'exfoliation et ce qu'il faut d'hydratation, à réaliser sur peau humide. Perso je le fais un jour où j'ai tous mon temps, après ma toilette dans la baignoire vide et le plus rigoureusement du monde. Attention, ça peut glisser un peu dans la baignoire (oui, l'huile c'est gras, le feu ça brûle et l'eau ça mouille, vous voyez que vous apprenez des choses sur les blogs beauté) ! Reste une dernière question que vous vous posez peut-être : combien ça coûte cette affaire là ? Ce à quoi je vous réponds : 27€90. Personnellement, je trouve que cela est totalement justifié et même plutôt très correct compte tenu de l'élégance du produit et surtout de sa qualité. Et si jamais vous voulez le tester pour vous forger votre propre opinion, vous pourrez même le shopper avec le code PLANETEBEAUTE qui vous permettra d'avoir tout le mois d'octobre 20% de réduction sur tout l'eshop de la marque juste ICI (soit ce gommage de folie pour 22€).

Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, vous pouvez aussi tenter de le gagner via un petit concours de mon cru ! Pour tenter votre chance, rien de plus easy : je vous laisse simplement me dire en commentaire quel est votre gommage corps préféré - et pourquoi évidemment - en terminant votre message par "mais je suis prêt(e) à voir si Baïja est capable de faire mieux" ! Comme d'habitude, une chance supplémentaire pour celles et ceux qui relaient sur leurs réseaux sociaux ! Je tirerai au sort la gagnant(e) dès la semaine prochaine ! Voilà, je crois n'avoir rien oublié, il ne me reste donc qu'à vous souhaiter un bon début de semaine.

dimanche 28 septembre 2014

Celui qui jouait l'agent infiltré au Spa Clarins

 

Oh punaise, je crois que cette fois, j'ai battu tous les records inimaginables en restant plus de deux mois sans rien publier par ici. Je vous dirais bien que j'en ai terriblement honte mais le pire, c'est que ce n'est même pas le cas ! Tellement de choses à faire et à vivre que les semaines passent à toute allure et ne me laissent guère le temps de faire tout ce que j'aimerais. Lorsque je vois qu'il y a quelques années j'arrivais à publier quotidiennement, j'ai envie de m'auto-remettre à posteriori la légion d'honneur de l'assiduité ! Enfin bref, on s'en moque car ce qui m'importe aujourd'hui, c'est surtout de vous parler de ma première infiltration en tant qu'agent secret de la beauté. Depuis ma première mission secrète réalisée hier, je me sens un peu le Ethan Hunt de la cosméto, le mec envoyé en commando secret aux dépends de sa vie (comment ça j'en fais trop ?!). Je vais vous raconter tout cela dans quelques secondes, vous allez vite comprendre !


Depuis que je tiens ce blog, je vous ai parlé à de nombreuses reprises de différents soins en instituts que j'avais pu tester, que cela soit chez Nuxe, Filorga, Thalgo, Yves Rocher, Cinq Mondes... A chaque fois, je vous précisais (de la même manière que je vous dis systématiquement lorsque je chronique un produit s'il m'a été offert ou si je l'ai acheté avec mes deniers personnels) qu'il s'agissait de protocoles que j'avais pu découvrir en ayant été invité par les marques (oui, je sais, la belle vie de blogueur). Dans la majeure partie des cas, cela a toujours été des moments que j'ai particulièrement apprécié (normal en même temps car c'était quand même à chaque fois de très grandes marques du monde du spa et de l'institut) et où l'on s'était toujours particulièrement bien occupé de moi. A chaque fois que je sortais d'un de ces soins, j'avais toujours une question qui me venait à l'esprit : "est-ce que ce soin est top pour chaque personne qui vient se l'offrir en tant que consommateur lambda ou bien, en tant que blogueur invité, ai-je bénéficié d'un traitement spécifique de la part du personnel de l'institut qui se serait plus particulièrement montré aux petits soins pour moi sachant qu'il y avait à la clé un billet qui sera plus ou moins positif selon mon enthousiasme ?". C'était un point qui m'importait vraiment car je sais que suite à la lecture de ce genre de billets, certain(e)s d'entre vous réservent pour les soins chroniqués et cela m'embêterait terriblement de vous faire craquer 100 euros pour un truc qui ne vous plairait que modérément. 


Le mois dernier, je parcourais le Elle (quel kif d'avoir tous les magazines de France au boulot, les joies simples du métier d'attaché de presse !) dont je vous conseille d'ailleurs la lecture car la nouvelle formule lancée cet été est vraiment pas mal fichue (celle du Grazia aussi d'ailleurs). Dans la page de l'agenda beauté, je tombe sur une info intéressante : le tout nouveau Spa Clarins propose une réduction de 30% à toutes les personnes ayant moins de 30 ans. Ayant tout juste atteint la trentaine, j'étais bien décidé à bénéficier de cette offre, ne serait-ce que pour profiter des offres liées à l'âge, moi qui suis encore en deuil de cette terrible journée où je n'ai plus eu droit au tarif moins de 25 ans au ciné UGC ! Un traumatisme encore trop dur pour pouvoir vous en parler ! En plus, n'ayant jamais de ma vie testé les produits Clarins - le comble d'ailleurs avec toutes les fois où j'ai eu l'occasion de vous parler de la marque -, je me suis dit que ce serait l'occasion rêvée. Soin du corps ou soin du visage, j'ai un peu hésité entre les deux avant de finalement réserver pour un protocole pour le corps. Rendez-vous était donc pris le 27 septembre à 18h. 


Hier donc, après une journée des plus agréable (soleil et shopping, la combinaison toujours gagnante d'un samedi aprèm au top !), je me rends sur le terrain de ma première mission "agent infiltré de la brigade cosmétique". Une ville très dangereuse et où la mort guette à chaque coin de rue. Un lieu que les criminels les plus recherchés de France ont su s'accaparer pour en faire leur terrain de jeu où la seule loi qui règne est celle du sang et de la peur. Un endroit où aucune personne censée n'oserait s'aventurer dans les ruelles sombres et étroites passées 19h30. Vous l'aurez toutes et tous reconnu, cette ville, c'est évidemment Neuilly sur Seine ! Trêve de plaisanterie, j'arrive donc au point de rendez-vous à 17h40 pour un rendez-vous à 18h, ce qui me laissait 20 minutes pour faire le tout de cette nouvelle boutique inaugurée le 10 juin dernier et dont Clarins semblait particulièrement fier d'après ce que j'avais pu en lire à droite à gauche (enfin, surtout à droite à Neuily !). 


Et c'est vrai qu'elle est plutôt jolie cette boutique (que je vous fais voir grâce à quelques photos piquées sur le site de l'excellent magazine Cosmétique Mag car étant en mission commando, vous vous doutez bien que je ne pouvais guère dégainer mon Iphone). Lumineuse, propre (je le précise car j'ai parfois vu des instituts qui n'avaient pas du rencontrer de Swiffer depuis un moment), moderne, épuré... J'ai bien aimé l'énorme écran tactile qui permet de faire défiler chacun des actifs présents dans les formules Clarins et d'apprendre des choses à leur propos. Sympa aussi l'énorme "mur à échantillons", une vitrine dans laquelle on retrouve des centaines de doses d'essai Clarins, c'est joliment présenté. Au milieu de l'endroit, un nail bar où est proposé deux fois par semaine une manucure Kure Bazaar. C'est justement là que la dame qui m'avait accueilli quelques minutes plus tôt me propose de m'asseoir pour remplir une fiche de renseignements. Au menu, quelques questions sur mes coordonnées (pour être intégrer au fichier Client, rien de plus normal) mais surtout sur les types de soin que j'utilise et apprécie habituellement, ainsi que sur les zones du corps que je souhaiterais plus particulièrement voir massées. Perso, je ne suis pas spécialement fan du massage du ventre et du torse (il y en a qui kif, chacun ses goûts) et sélectionne donc dos, nuque et massage crânien qui chez moi sont souvent noués à cause du rythme effréné de la vie ! Je coche donc tout cela tranquillement en buvant le verre d'eau gentiment proposé par l'équipe du Spa. Il est alors environ 17h50.


Et là, premier petit fail, tout "le protocole de pré-soin" a été mal pensé. J'ai repéré à gauche à l'entrée du magasin un endroit qui semblait un peu plus cosy et où personnellement, j'aurais installé les clients en attente de leur soin. Il y avait là un endroit où s'asseoir qui semblait plus confortable que celui où j'étais installé mais ça encore, ce n'est pas le souci. Le truc vraiment dommage, c'est que pendant que j'étais assis sur mon nail bar (enfin, sur le siège du nail bar, je sais encore me tenir un minimum), j'avais droit à toutes les conversations du personnel installé au guichet et que j'entendais très distinctement. Leurs petits problèmes de vacances, les congés à poser mais pour lesquels on n'a pas encore cumulé assez de jours ("oui, mais tu peux aussi prendre les jours de 2014 en anticipé"... et blablabla)... je sais tout ! Deux minutes après, j'ai aussi eu à subir la famille en train d'acheter un soin pour Monsieur tandis que leur petite fille à l'énergie visiblement débordante était en train de foutre le souk dans le magasin. Tout ça n'est pas grave en soi mais c'est vrai que de mon point de vue, cela ne participe nullement à la décontraction, la mise en condition, l'abandon de soi et l'oubli de ses petits tracas quotidiens qui permettent d'être dans des dispositions idéales au moment où l'on va vraiment entrer dans le soin . Un moment d'ailleurs qui, même si je m'occupais à surfer sur internet et envoyer quelques textos, commençait à me tarder à venir. 18h00 déjà, l'heure officielle de mon rendez-vous. Je ne m'inquiète pas outre-mesure car il était effectivement noté sur la carte de soins que le rendez-vous durait 1h15 pour un soin d'une durée effective d'1h, ce qui laisse j'imagine 15 minutes pour gérer les éventuels retards des rendez-vous précédents, les quelques minutes pour se déshabiller et se mettre sur la table de massage... 


18h07, on vient me chercher ! Comme la vérité dans feu l'émission de Bataille & Fontaine (paye tes références pourraves mais j'ai droit, c'est dimanche), ma cabine est au fond du couloir ! Très jolie cabine d'ailleurs, spacieuse, épurée et moderne à l'image du magasin. L'esthéticienne m'indique l'armoire où je peux déposer mes affaires et me dit qu'une fois déshabillé, je n'aurais plus qu'à m'installer sur le siège, allongé sur le dos. Parfait, j'ai tout compris. Avant ça, je file à la douche (2 minutes top chrono) car j'ai fais du shopping, pris le métro, traversé tout Paris sous un grand soleil et que je n'ai aucune envie de me faire masser dans ma "crasse" (et aussi par simple correction pour la personne qui va me masser, cela me semble la moindre des choses). A 18h10, je suis donc installé sur la table avec, et c'est important de le préciser, un caleçon jetable et non un slip ou string jetable. C'est quand même un très bon point de la part de Clarins de penser à notre pudeur d'homme ! Le massage était plutôt agréable mais pas non plus transcendant. Si je devais donner une note sur 10, je pense que j'opterais pour 7 avec comme appréciation : "un agréable moment qui m'a permis de bien me détendre mais pas au point de me faire lâcher totalement prise". Les mouvements étaient néanmoins précis et assurés.


Cela a commencé par les jambes, les bras, puis la nuque, le torse et le ventre, avant que l'on m'invite à me retourner pour à nouveau un massage des jambes puis enfin du dos et de la nuque. Il y a eu aussi un moment où l'on m'a appliqué des serviettes chaudes sur le dos et les jambes (moment où j'ai pensé à ces fameuses serviettes qu'on nous ramène à la fin d'un repas au resto asiatique, preuve que comme je vous le disais, mon cerveau n'a pas totalement décroché) pour aider j'imagine à dénouer les points de tension. Si vous vous souvenez de ce que j'ai écris quelques paragraphes plus haut, vous devez normalement êtes en train de vous dire ; "bah merde, il me semblait qu'il avait demandé en priorité un massage du dos, de la nuque et du cuir chevelu et n'avais au contraire pas coché le ventre, le torse...". Bah oui, exactement ! Chez Clarins, on vous demande ce qui vous ferait plaisir mais en fait, on s'en fout et on n'en tient absolument pas compte. J'ai trouvé ça tellement dommage. OK, il y a sûrement un protocole établi et à respecter mais dans ce cas, pourquoi nous faire remplir cette fiche de renseignements qui laisse augurer une sorte de "massage à la carte" qui en fait n'en n'est pas un. Enfin bref, ce n'est pas encore ce qui m'a le plus chiffonné...


Je sais que le temps file toujours vite lorsqu'on passe un agréable moment, et cela s'est à nouveau vérifier hier. Au moment où la masseuse m'indique doucement que le massage est fini et se retire de la cabine pour me laisser me rhabiller tranquillement (elle m'a proposé de prendre une douche si je voulais enlever l'huile avec laquelle j'avais été massé mais ce n'était pas nécessaire car elle pénètre parfaitement et j'avais au contraire envie de garder la peau toute douce), j'avais un étrange pressentiment. Je me lève de la table et file vers l'armoire pour récupérer mon portable : 18h55. Je n'ai jamais été bon en mathématiques mais ce facile calcul est encore dans mes cordes : début du soin à 18h10 et fin à 18h55, on est très loin de l'heure de soin initialement prévue. Je ne suis pas du genre à pinailler et si le soin avait duré 57 minutes, évidemment que j'estimerais que cela n'est pas grave pour un sou. Mais là, on parle quand même d'un soin amputé de 25% de sa durée promise, ce n'est quand même pas rien. C'est bien sympa de faire des promotions offrant 30% de réduction aux plus jeunes mais si c'est pour leur proposer des soins réduits de 25% de temps, c'est tout de suite beaucoup moins intéressant. Je n'allais évidemment pas courir en caleçon dans l'institut Clarins pour rattraper ma masseuse (quoi que cela aurait pu avoir de la gueule !). Je me rhabille donc tranquillement et file payer (75 euros au lieu de 105). Là, nouvelle petite déception : pas un seul échantillon offert ! En vrai, je m'en fous totalement car je travaille pour ma part dans l'industrie cosmétique et j'ai plus de crème à essayer que je n'en utiliserais jamais dans ma vie, mais je pense à la personne lambda qui vient se faire masser et débourse 75 euros (ou 105 si elle est a plus de 30 ans) et repart sans rien. C'est cool de faire un magnifique "bar à échantillons" incrusté dans le mur mais à un moment, il faut peut-être les donner aux Clients, non ? Peut-être est-ce uniquement réservé à ceux faisant des soins visage, je n'en sais rien mais trouve cela dommage (et un peu bête aussi car ça permet de faire découvrir les produits et peut-être de recruter de futurs consommateurs).


Quoi qu'il en soit, je terminerais sur le point qui me semble le plus important et qui explique un peu ma déception sur ce nouveau lieu de beauté ; cet endroit, et contrairement à ce que son nom (Clarins Skin Spa) indique, n'est pour moi absolument pas un Spa. il n'y a ni hammam, ni piscine, ni jacuzzi ou rien de ce genre. Pas de salle de repos, de tisanière ou se reposer en peignoir (il n'y as pas de peignoir d'ailleurs!) après son soin pour profiter pleinement de l'endroit... Une fois votre soin fini, vous n'avez pas possibilité de rester et vous détendre un peu pour émerger et reprendre le fil de votre vie, il ne vous reste qu'à vous habiller et replonger dans la cité du vice (oui, oui, je parle toujours de Neuilly là !). En clair, c'est pour moi un institut de quartier. Et comme c'est Neuilly, c'est un institut de très beau quartier. Donc un très bel institut. Mais à aucun moment un spa comme Clarins peut pourtant en avoir d'autres dans certaines de ses adresses parisiennes. Mon verdict final ? Si vous cherchez à vitre pleinement une expérience spa, ce n'est pas du tout l'adresse qu'il vous faut, passez votre chemin sans le moindre regret. En revanche attention, tout n'est pas à jeter pour autant. Car si vous cherchez un soin du visage, je pense en revanche que cet institut est top lorsqu'on profite de l'offre réservée aux moins de 30 ans (et à condition bien sûr que contrairement à moi, le protocole dure vraiment 1h et non 45 minutes).  Les produits Clarins sont plus que reconnus et les esthéticiennes me semblent vraiment bien. 75 euros pour un soin d'1h chez Clarins, c'est finalement très correct lorsqu'on compare à certains autres instituts parisiens où les tarifs sont à peu près similaires mais où le cadre est clairement moins smart qu'ici.


En tout cas, pour une première infiltration en tant que Client lambda, l'expérience se révèle particulièrement enrichissante. A refaire je pense ! Et vous, la dernière fois que vous êtes allez vous faire masser, c'était bien ? Vous êtes plutôt petit institut de quartier (il y en a des géniaux) ou instituts ou spas de marques ? Quels critères privilégiez vous au moment de choisir un institut : son cadre et son standing, la marque et les produits utilisés,  le prix et les offres promotionnelles comme là les 30%  de réduction... ? Vous y allez généralement pour des soins visage ou des massages corps ? Moi j'aime bien alterner et faire une fois l'un, une fois l'autre. Si vous avez des bonnes adresses d'instituts, n'hésitez d'ailleurs pas à les partager en commentaires, c'est tellement dur à trouver que cela pourra sûrement servir à d'autres (et si à l'inverse, vous avez rencontré des déceptions terribles, partagez les aussi pour éviter qu'elles arrivent à d'autres!).

jeudi 24 juillet 2014

La désiluxion

 
Aucun doute possible, rien de plus efficace que l'industrie de la beauté pour nous mettre des étoiles dans les yeux et nous faire rêver ! De beaux packagings, de grandes promesses, du glamour en veux tu en voilà... nous font parfois perdre la raison et craquer pour des produits hors-de-prix. Dans le meilleur des cas, notre enthousiasme à l'usage du soin nous permet de relativiser un peu le craquage mais lorsqu'au contraire le retour sur investissement n'y est pas, c'est la "désiluxion". Ces dernières semaines, j'ai intégré dans ma routine beauté un sérum et une crème de jour, reçues toutes les deux pour tests, et dont les prix sont encore plus obscènes que le comportement de Miley Cyrus depuis quelques temps. C'est dire si l'on frôle l'indécence ! D'un côté, le sérum Hydra Beauty de Chanel qui coûte près de 100€, que je faisais suivre de la crème La Potion Infinie de la nouvelle marque Argentum, un luxe à 169€ quand même. Je crois que c'est bien la première fois que j'utilisais un combo aussi premium, généralement j'essaie de mixer un produit GMS/pharmacie avec un autre de parfumerie pour varier les plaisirs mais cette fois, il faut croire que mon côté "grand luxe" a pris le dessus ! Malheureusement et au bout du compte, un seul de ces deux a rempli sa part du contrat, l'autre ayant plus déçu encore que l'équipe du Brésil au dernier Mondial. Vous avez une petite idée sur l'auteur de cette trahison ? Je vous raconte ça de suite !


Lorsque j'ai reçu le produit Argentum au courrier (il vient tout droit d'Angleterre), j'ai pris une grosse claque dans la tronche (façon de parler hein, il n'est pas sorti du colis une main géante et bien décidée à me claquer le beignet). Je crois que c'est peut-être le plus bel écrin cosmétique que je n'ai jamais vu de ma beauty addict de vie. Un boîtier cloche absolument sublime, d'un noir on ne peut plus élégant. En l'ouvrant, une carte façon tarot (je suis le magicien apparemment, cela me convient à merveille) cache une notice graphique à souhait et d'une modernité folle. Un mini-dépliant so cute dans lequel en dernière page se cache une encoche où est glissée la spatule, noire elle aussi, servant à prélever le produit. Avoir le souci du détail à ce point, c'est presque inquiétant ! Si la personne à l'origine de tout ça se décidait un jour à commettre un homicide, je peux vous assurer qu'on ne pourra jamais l'arrêter var visiblement, elle est du genre à penser à tous dans les moindres détails. Sous ce leaflet, le pot de cette fameuse Potion Infinie. En verre noir, il en impose littéralement d'autant que sa contenance généreuse (70ml quand même, c'est assez rare sur du soin visage, et encore plus à ce niveau de prix) lui confère un effet massif et pourtant épuré à souhait. Paradoxe quand tu nous tiens. Aucune indication n'est inscrite dessus, hormis le sceau de la marque gravé en relief sur le bouchon. Si l'on était au patinage artistique (ou à Danse avec les stars si vous préférez, je ne suis pas sectaire sur les références à deux balles), je crois que je mettrais sans la moindre hésitation la note maximale pour le côté artistique de la prestation. 10/10, rien à redire, c'est un sans-faute. Quel dommage du coup que le reste ne suive pas...


Car il faut bien le dire, la note technique que je lui attribuerai sera elle beaucoup moins généreuse. On a l'impression que c'est Shy'm qui entre en scène au moment de découvrir le pot, puis lorsqu'on l'ouvre, on se rend compte qu'on est en fait devant Marthe Mercadier ! Dès l'ouverture du pot, j'ai su que cette crème et moi, on allait pas être potes sur un point pourtant terriblement important à mes yeux : son parfum. Mon Dieu, ça cocotte les huiles essentielles là dedans ! Si vous aimez ce genre d'odeurs alors aucun souci mais moi qui n'en suis pas plus fan que ça, j'ai un peu déchanté. Mais comme je suis un mec qui aime aller au-delà de ses premières impressions, je n'en suis évidemment pas resté là et j'ai quand même intégré ce soin à ma routine. Du matin en l'occurrence puisque comme La Potion Infinie promet de faire une peau lumineuse, immédiatement liftée et parfaitement hydratée, alors autant ne pas être égoïste en ne faisant profiter uniquement à mon oreiller de ce magnifique visage qui sera le mien !


Sauf que pour profiter de tous les bienfaits de cette crème, il faut d'abord l'appliquer. La faire pénétrer dans la peau quoi... Dis comme ça, ça a l'air simple mais je vous assure que ça ne l'est pas tant que ça ! Je trouve que cette crème a une très fâcheuse tendance à savonner sur la peau, et demande à être massée un petit peu trop longtemps pour être absorbée. Je trouve qu'à ce prix là, on est quand même en droit d'attendre une texture un peu plus moderne. Mais surtout, le plus embêtant, c'est que je n'ai pas du tout constaté les bienfaits qu'on m'avait promis, il y a clairement tromperie sur la marchandise de mon côté. Cette crème est encore plus surfacturée qu'une convention UMP sous Bygmalion. Pour l'hydratation, rien à redire, la crème fait son job (et encore, on est sur le printemps/été, il faudrait voir aussi au coeur de l'hiver) mais par contre, sur l'éclat ou le côté tenseur, je n'ai strictement RIEN constaté (vous avez vu, je fais comme les gens qui s'énervent par texto, j'écris en majuscules pour exprimer ma colère !). Au fur et à mesure - Liane Foly, dédicace à toi à qui je pense à chaque fois que j'écris ces mots - que la quantité de crème restante dans le pot descendait, je trouvais que le produit était de plus en plus difficile à prélever à cause de la forme particulière du pot. Ce que je ne voyais au début que comme un magnifique objet devenait une plaie au quotidien. Vous savez, cela me faisait penser à ces trucs de déco qu'on achète et dont on se rend compte à l'usage qu'ils sont en fait hyper pénibles. Genre un magnifique canapé mais dans lequel on serait toujours mal installé ! En clair, et vous l'aurez compris, je suis terriblement déçu. Very disappointed ! Ce soin avait tout pour plaire, j'aurais tellement voulu l'aimer, vous dire que oui, il coûtait un rein mais que c'était parfaitement normal vu son efficacité. J'aurais voulu que ce ne soit pas moi qui reçoive la carte du magicien, mais le soin en lui-même. Mais là non, la magie n'a pas opéré...


Heureusement, les choses se sont mieux passées du côté du sérum Chanel, à tel point que j'ai eu un petit pincement au coeur lorsque j'ai découvert hier que j'étais arrivé à la fin du tube (grrrrr, on ne remercie pas le pack blanc opaque qui ne permet pas de se préparer à la douleur psychologique ressentie lorsqu'on se rend compte que bah non, il n'y en a plus !). Mais bon, je ne lui en tiendrais pas rigueur car clairement, ce sérum boxe dans une autre catégorie ! Et s'il concoure dans la catégorie des poids plume tant sa texture fluide pénètre en un rien de temps dans la peau (ah c'est sûr que ça change du produit Argentum), il s'impose en revanche comme un poids lourd dans la team de mes sérums préférés. Lui aussi promet d'hydrater et de donner un maximum d'éclat (rien en revanche sur l'anti-âge)... et il le fait. Il procure en effet un véritable glow à la peau, vous constater clairement l'avant / après application, c'est un réveille-teint bien appréciable les matins au teint brouillé. Et puis, que dire de son parfum, beaucoup plus frais et que j'ai lui littéralement adoré. Même s'il est plus classique et un peu moins joli, le flacon pompe présente en tout cas l'avantage d'être pratique et plus hygiénique. Alors bien sûr, on peut sûrement trouver des sérums bien plus abordables, je vous le concède bien volontiers. Mais n'empêche que celui-ci fait vraiment du bon boulot et avec un petit code de 20% de réduction que l'on peut souvent dégoter en pharmacie, c'est un luxe qui pour le coup peut se justifier.

Au final, un peu déçu quand même car j'aurais bien voulu que le produit le plus cher de ma beauty addict de vie m'apporte pleine satisfaction mais bon, ce ne sera pas le cas ! Vous avez déjà connu vous un produit que vous aviez trouvé cher et qui finalement s'était révélé décevant ? Si oui, n'hésitez pas à me raconter votre expérience, je me sentirais moins seul !

mercredi 11 juin 2014

Mes 2 derniers beauty crush !


Pfiooou, ça fait bizarre de se retrouver derrière mon écran après tout ce temps ! Le mois de mai est passé à une telle vitesse, entre les jours fériés, quelques week-ends de vacances (Séville que j'adore définitivement et que je vous recommande aussi chaudement que son climat), le taf d'une semaine à chaque fois concentré sur 3 jours... je n'ai pas touché terre ! Et puis je vous avoue que parfois, la blogo beauté me fatigue, je trouve que les choses y sont de plus en plus lisses, calculées et marketées, ce qui me désole au plus haut point. Enfin bref, ceci est encore un autre sujet et si je me pose derrière mon écran aujourd'hui, ce n'est pas pour ouvrir ce débat pourtant fort intéressant mais pour partager avec vous deux produits pour lesquels j'ai eu un véritable coup de coeur ces derniers mois (il y en a d'autres en revanche qui m'ont hautement déçu mais ça je vous en reparlerais un peu plus tard). Deux soins que j'ai en plus le plaisir d'utiliser quotidiennement puisqu'il s'agit d'un nettoyant visage et d'un gel douche (et que, soyez fiers de moi, je me lave la tronche et le corps tous les jours!). Je vous les présente ?!

POUDRE EXFOLIANTE METAMORPHOSE SEPHORA


Je crois que c'est la première fois que j'utilise un produit MDD de l'enseigne number one de la beauté. Non pas que j'ai moins confiance en leur efficacité qu'en la probité de Jean-François Copé mais simplement que pour l'instant, aucun n'avait suffisamment piqué ma curiosité pour intégrer ma salle de bains. Il y a quelques années, je vous avais parlé de mon coup de coeur pour le mythique Daily Microfoliant de Dermalogica, un produit permettant une exfoliation enzymatique quotidienne et qui pour moi est le meilleur nettoyant quotidien que j'ai eu l'occasion d'essayer dans ma beauty life. Oui, oui, rien que ça, je n'exagère pas ! Il débarrasse à merveille et en douceur l'épiderme des cellules, affine le grain de peau comme aucun autre et redonne de l'éclat : en clair, je l'aime autant que le Kouign-amman mais à un détail près : son prix. Plus de 60€, ça déchire un peu, même si comme je l'expliquais à l'époque, le produit dure facilement 5/6 mois, même avec une utilisation quotidienne. 


Du coup, j'étais plus que curieux lorsque j'ai découvert que Sephora allait lancer un produit dans la même artère (ou la même veine si vous préférez)... mais à prix Sepho (de mémoire, 13€ et des brouettes de l'amour est dans le pré). Du coup, lorsque je l'ai reçu de la part de la marque, il a rejoint dès le lendemain matin ma routine beauté. Un rapide coup d'oeil aux conseils d'utilisation me permet de découvrir que je peux soit l'appliquer seule une fois par semaine ou bien alors quotidiennement en la mélangeant avec un nettoyant visage. J'opte pour cette seconde solution car j'utilisais tous les matins le produit Dermalogica, du coup je me suis dit que cela sera plus simple pour les comparer. Cela reste en tout cas un petit point faible de ce produit Sephora qui nécessite du coup d'avoir un autre nettoyant pour pouvoir en profiter everyday. Pour ma part, j'ai choisi un gel nettoyant bio le plus neutre possible. Le rituel est on ne peut plus simple : dans la paume de ma main gauche (ça marche aussi si vous le faites dans la main droite bien sûr, je parle ici pour les droitiers maladroits comme moi!), je verse un peu de nettoyant, je saupoudre de poudre Sephora grâce à son flacon façon salière et j'applique par doux mouvements circulaires sur visage humide. 2 minutes top chrono, à peine plus de temps qu'il n'en faut à une chanson de Benjamin Biolay pour m'insupporter, c'est dire si c'est rapide !


Pour celles et ceux qui redoutent un effet trop abrasif, rassurez-vous, ce n'est pas du tout le cas. Honnêtement, on ne sent pas "grand chose" et les peaux sensibles peuvent s'y risquer aussi je pense. Certes, il y a forcément une part d'exfoliation mécanique (les petits grains de poudre) mais c'est plus particulièrement l'aspect gommage enzymatique qui m'intéresse ici. De l'acide salycilique, de l'extrait de grenade... les actifs utilisés ne sont certes pas spécialement novateurs mais ils ont l'avantage d'être diablement efficaces. Après utilisation, un coup d'oeil rapide dans le miroir me permet de me rendre compte de son efficacité. Le grain de peau est vraiment nickel, et j'ai la sensation d'avoir la peau bien fraîche. Surtout, c'est au fil des semaines que je me rends compte de son efficacité à travers des choses concrètes. Un exemple aussi bête qu'un Chti d'NRJ 12 pour vous le prouver ? Depuis que j'utilise cette poudre, j'ai diminué par 3 l'utilisation de patchs contre les points noirs sur le nez. Généralement, c'est quelque chose que je faisais tous les 10 jours et là, je suis tombé sur la boite de patchs la semaine dernière en me rendant compte que cela faisait presque un mois que je n'en avais plus fait. Pour assainir la zone T, cette poudre est top, foi de Teddy.


En plus, et comme pour le Dermalogica, j'ai l'impression que la poudre Sephora va me durer une vie. Même éternels, les vampires de Twilight n'en verraient à mon avis pas le bout tant ce truc dure longtemps. Je l'utilise chaque jour depuis bientôt deux mois et le flacon a si peu descendu qu'on croirait qu'il est encore neuf. Je vous tiendrais au courant mais franchement, j'en suis à me demander s'il ne va pas me tenir jusqu'à la fin de l'année ! Au final, ma préférence reste quand même au Daily Microfoliant Dermalogica qui fait la différence grâce à son utilisation quotidienne sans autre soin à y adjoindre et aussi pour sa formule vraiment canon, mais je reste quand même bluffé par cette poudre Sephora qui jouit d'un très bon rapport qualité / prix. Pour toutes celles qui se refusent à mettre 60€ dans un soin, ce que je comprends parfaitement, je vous le recommande donc chaudement. 

SHOWER OIL GREEN VALLEY SABON


Lorsque je me fais une petite session shopping et qu'il y a un Sabon dans le quartier où je décide de me balader, vous pouvez être certain que je vais m'y arrêter faire une halte. J'adore littéralement l'univers de cette marque que je trouve absolument sublime. La mise en scène des produits, les élégants flacons de ces derniers, la fontaine en pierre où les tester, le parfum qui y règne... tout me plait. Sauf que jusqu'alors, je n'y avais jamais rien acheté. Non pas que rien ne me tentait, c'est même tout l'inverse en l'occurrence, mais simplement la raison qui me rappelait à l'ordre en me disant "Teddy, sois raisonnable, tu as déjà suffisamment de produits dans ta salle de bains pour les 5 prochaines années". Vous savez, un peu comme dans les films, on a le petit ange moralisateur sur une épaule, et le petit démon de l'autre. Et bien il y a quelques mois, le petit démon a foutu une sévère dérouillée à ma bonne conscience (un peu comme celle que les Bleus vont prendre très vite au Brésil, c'est vous dire). Envie de voir ce que les produits Sabon avaient dans le ventre et comme la marque se distingue notamment sur son offre bain et  douche, j'ai eu envie de commencer par là en m'offrant une huile de douche. Sauf qu'il fallait alors réussir à choisir le parfum que je préférais, ce qui était loin d'être une mince affaire car si je m'écoutais, je les voudrais tous ! J'ai finalement opté pour Green Valley, rebaptisé "Jardin Printanier" en français. Pas très glamour et même un peu "méméisant" sur les bords mais pourtant irrésistible. Ca sent l'herbe fraîche, le muguet, la nature au petit matin... du pur bonheur si vous aimez ce qui est délicatement rafraichissant. Sur son site, Sabon dit qu'il y a aussi des notes de pomme mais moi qui déteste l'odeur de ce fruit, je ne l'ai pas sentie.


Evidemment, au moment de passer à la caisse, cela ne fait pas vraiment plaisir. 22€s pour un produit douche, c'est clairement tout sauf raisonnable et c'est bien la première fois d'ailleurs que j'investissais tant dans un produit "du quotidien". Mais je ne l'ai pas regretté la moindre seconde car depuis la première fois que je l'ai utilisé, j'ai adoré ce produit ! Je ne vais pas vous en faire des tartines car cela reste avant tout un "simple" produit lavant mais n'empêche qu'il a tout bon ! Même si ce n'est pas véritablement une huile de douche (c'est en fait un gel enrichi de 4 actifs huiles), il nettoie on ne peut plus délicatement, n'agresse pas la peau qu'il laisse de surcroit douuuuuuce. Son parfum est vraiment agréable, et l'est d'ailleurs encore plus depuis quelques jours qu'il fait enfin un peu plus chaud. Je pense que cela va être le top au coeur de l'été car figurez-vous qu'il m'accompagnera toujours à ce moment là puisque si son prix est assez conséquent, sa contenance l'est tout autant, ce qui relativise grandement son prix. Son flacon pompe qui permet de ne prendre que ce dont on a vraiment besoin contribue aussi à en faire un produit finalement un petit peu moins onéreux qu'il n'y parait. Un petit luxe à s'offrir mais qui peut aussi faire un joli cadeau, la marque a des coffrets sympas (je le sais car j'en ai déjà offert!). En bref là aussi, un vrai coup de coeur !

En somme donc, voilà deux produits que je vous invite à aller zieuter d'un peu plus près lors de vos prochaines virées shopping. Peut-être même que certain(e)s parmi vous ont déjà eu l'occasion d'essayer cette fameuse poudre Sephora ou des produits Sabon ? Si oui, n'hésitez pas à m'indiquer dans les commentaires ce que vous en avez penser et à confirmer ou infirmer mon enthousiasme à leur propos ! Et sinon, votre dernier gros beauty crush, pour quel produit est-il vous ?

dimanche 4 mai 2014

3 semaines / 3 secondes / 30 ans


Alors les amis,  tout le monde profite dignement de ce week-end qui visiblement était prolongé pour une grande partie de la France si j'en crois les couloirs déserts du métro vendredi (oui, moi j'étais au bureau car j'ai une théorie comme quoi il n'y a rien de mieux que d'aller bosser lorsque c'est calme au taf et que finalement, c'est à peu près la seule fois de l'année où on peut partir à l'heure le soir !). Enfin, ça c'était en tout cas avant. Pas avant de porter des lunettes comme dans la pub d'Afflelou, mais avant, quand j'étais jeune. Car aujourd'hui is a day un peu spécial pour moi, le seul de l'année (enfin, peut-être que de votre côté vous vous amusez à le faire plusieurs fois dans l'année, à chacun ses délires après tout!) où l'on souffle des bougies sur un gâteau. 30 bougies pour être exact. C'est un cap, c'est une péninsule qui pour l'instant reste un peu abstrait dans mon esprit. J'ai du mal à me représenter que cela puisse être de moi dont on parle lorsqu'on dit "Il a 30 ans". Dans ma tête, le compteur se situerait plutôt du côté des 25 et je n'ai pas la traître idée d'où sont passées ces 5 dernières années que je n'ai pas vu filer (si quelqu'un les retrouve, me contacter par message privé svp). J'aurais tellement aimé rester dans mes 20 ans toute ma vie mais je dois bien me résoudre à l'évidence : à moins que l'on me diagnostique un jour la maladie de Benjamin Button, cela m'a l'air définitivement foutu. Mais bon, puisqu'il parait que le seul âge qui compte vraiment est celui qu'on a dans la tête, alors j'ai bon espoir de rester éternellement jeune, et c'est bien tout ce qui compte au fond.


Comme clin d'oeil à cet anniversaire "tout rond", j'avais envie de ressusciter une rubrique qui je le sais fait partie de celles que vous affectionnez tout particulièrement, celle consacrée aux produits cultes de la planète beauté. Je me disais qu'il y avait très certainement un produit iconique qui comme moi soufflait ses 30 bougies en 2014. Et j'ai trouvé ! Pas n'importe lequel en plus puisque celui-ci est tellement incontournable qu'il en est même devenu une expression générique que l'on emploie bien plus volontiers que "poudre de soleil". Vous l'aurez sans doute déjà deviné, il s'agit de la Terraccotta Guerlain. La seule chose que je n'avais malheureusement pas prévu, c'est que monter ce billet allait se révéler plus pénible encore que le fait d'abandonner la vingtaine (les journalistes disent donc vrai lorsqu'elles se plaignent et expliquent que travailler avec le service communication - plus proche du sévice communication - Guerlain est aussi douloureux que d'écouter 3 fois de suite l'intégrale de Patrick Sébastien...). Je n'aurais donc malheureusement pas d'anciennes photos ou publicité à vous proposer pour retracer l'histoire de cette mythique poudre de soleil mais ce n'est pas grave, on va tenter de se débrouiller sans !


Donc nous disions que la Terraccotta était comme moi née en 1984 ! Une époque où il était de bon ton d'arborer toute l'année un teint hâlé, le bronzage faisant alors pleinement partie des signes extérieurs de vacances ensoleillées... et donc de réussite sociale. La quête effrénée des rayons du soleil commençait alors à être pointée du doigt par les dermatologues dont les campagnes sur les méfaits du soleil et les risques de cancer de la peau commençaient alors à peine. Et les autobronzant de l'époque auraient fait passer le orange de Casimir pour quelque chose de naturel... Autant dire que la création de cette toute première poudre de soleil était donc parfaitement dans l'air du temps d'autant que la force de la Terracotta imaginée par Guerlain se résumait alors en un claim on ne peut plus simple : "3 semaines de soleil en 3 secondes". Dès le début de son histoire, c'est son fini naturel qui fait la différence... et son succès immédiat. Car il faut bien l'admettre, appliquée avec parcimonie, cette poudre - alors proposée en une teinte unique - offre un fini bronzé sans jamais virer vers l'orangé tant redouté. De quoi oublier les fonds de teint et autres épaisses crèmes teintées que les femmes utilisaient jusqu'alors pour rehausser leur teint... Tient d'ailleurs, un mot quand même sur la méthode d'application de cette poudre car je pense que si les beauty addicts qui traînent par ici connaissent bien la technique du 3, ce n'est pas le cas de tout le monde si j'en crois certaines personnes que je croise parfois. Donc pour rappel, on forme - avec un pinceau bien touffu et bombé - un 3 sur le visage en allant du front vers la pommette en passant délicatement sur la tempe avant de redescendre vers le maxillaire.


Et si le bénéficie immédiat que procure ce produit est évidemment sa principale force, elle n'est pas pour autant la seule car ce qui fait aussi craquer les femmes dès la naissance de cette poudre... c'est son parfum assez facilement reconnaissable. Comme toujours chez Guerlain, qui est quand même avant tout un grand parfumeur, il a été extrêmement soigné. Bergamote et mandarine en tête, gardénia, jasmin ylang-ylang en coeur pour finir sur un fond aux notes boisées et vanillées... il a d'ailleurs été décliné cette année et pour la première fois dans un véritable eau de parfum pour combler les désirs de celles qui en sont définitivement accro. Moi perso, j'attends la bougie parfumée ! Devant le succès de ce produit, Guerlain va avoir la bonne idée de la décliner au fil des années. A noter par exemple que dès 1988, la marque en propose une version pour homme, dépourvue de la moindre nacre pour un résultat parfaitement mat. A l'intérieur, un blaireau évocateur de rasage remplace le traditionnel pinceau de ces dames "déculpabilisant" les hommes à utiliser un produit de maquillage. On ne s'en rend pas forcément compte aujourd'hui mais pour le coup, c'était hyper précurseur à l'époque où le marché de la beauté pour nous les mecs n'existait pas du tout. C'est encore un peu plus tard, dans les années Beverly Hills (les 90's quoi!) que Guerlain va injecter une facette "soin" dans ce produit make-up. La marque revoit en effet un peu sa formule initiale pour lui injecter des actifs soins (anti-déshydratation, anti-radicalaire...) mais également une légère protection solaire. 


Il faudra ensuite attendre les années 2000 pour voir les déclinaisons de couleur comme la Blonde et la Brunette que n'aurait d'ailleurs pas renier l'ami John Frieda ! Des variations de nuances pour s'adapter toujours au plus près de chaque carnation et proposer un fini encore plus naturel que le modèle initial. Mais le vrai coup de maître, ce sera la création en 2010 de la Terracotta 4 seasons. Bien vu de la part de Guerlain car le modèle original est principalement utilisé entre mai et septembre par les femmes alors cette déclinaison de 4 couleurs plus ou moins foncées et à mixer entre elles au fil de l'année permet dorénavant de leur tenir compagnie tout au long de l'année, même en plein coeur de l'hiver pour réchauffer leur teint éteint. En parallèle de ces déclinaisons "de fond", la marque s'appuie aussi sur le succès de sa poudre de soleil pour faire de "Terracotta" une vraie licence de soins et de maquillage où l'on proposera dorénavant gloss, khôl oriental, blush, autobronzant, boosteur de bronzage... Avec à chaque fois des packagings au même niveau que les prix de vente : à tomber à la renverse ! En parallèle, la Terracotta est également proposée chaque année dans un boîtier collector qui permet de sans cesse créer le désir et la curiosité, pas étonnant du coup qu'il s'en vende un boîtier toutes les 25 secondes dans le monde ! Je me suis amusé à faire le calcul et cela fait quand même 1 261 440 Terracotta vendues chaque année ! Et encore, je vous fais grâce des années bissextiles ! 

Vous avez déjà eu l'occasion de l'essayer vous, cette mythique Terracotta ? Et si oui, pour quel modèle aviez-vous craqué, l'original ou l'une de ses nombreuses déclinaisons ? Est-ce que vous en êtes une fidèle ou trouvez-vous que finalement, on peut trouver poudre de soleil d'aussi bonne facture mais à prix plus accessible ? Plus de 60 euros la poudre de soleil, est-ce que finalement on en arrive pas à un point où l'on paye justement davantage le côté produit culte et les sublimes packagings que la poudre en elle même ? Voilà, comme d'habitude, je vous laisse me raconter tout ça dans les commentaires ! Et vous souhaite un agréable dimanche ensoleillé !

lundi 21 avril 2014

Un beauty blocage psychologique...

 
Oui je sais, c'est normalement le dimanche que je vous parle des produits que j'ai eu l'occasion d'essayer mais en même temps, un lundi férié (j'espère d'ailleurs que vous passez un bon week-end de Pâques riche en chocolat), c'est un peu comme un dimanche non ? De mon côté, j'ai justement profité de ce long week-end pour faire un peu de rangement dans ma salle de bains (ambitieux projet que celui-ci!) et c'est comme ça que je suis retombé sur ce produit qui est, il me semble, l'un de ceux qui y est implanté depuis le plus longtemps car je pense l'avoir ouvert il y a facilement plus d'un an. Au bas mot même. Généralement, un produit qui joue à ce point les prolongations, c'est souvent mauvais signe et révélateur d'un enthousiasme plus que modéré de ma part à son égard. Mais pour le coup, ce n'est même pas le cas ici car c'est un soin que j'ai plutôt apprécié mais qui malheureusement pour lui a dévoilé chez moi un blocage psychologique insoupçonné. Je vous raconte tout ça dans quelques secondes mais commence peut-être quand même par la base de tout, à savoir vous présenter ce mystérieux produit : le Gel Jeunesse de Skeen, qui de mémoire m'avait été offert à l'époque par Sephora.


Vous connaissez un peu la marque Skeen+ ou il est nécessaire que je repose le contexte en 1 minute top chrono ? Pour résumer, disons simplement que c'est une marque française créée il y a bientôt 10 ans et qui à la base nous ciblait nous, les hommes (d'où ces quelques photos illustrant ce billet, pour votre bon plaisir Mesdames!), avec des produits blindés en principes actifs dermatologiques et à l'efficacité attestée. Au fil de son évolution (et parce que je pense qu'il faut bien admettre que la croissance du marché de la beauté masculine s'est un peu tassée), le positionnement de la marque a un peu évolué au point qu'aujourd'hui, j'ai l'impression qu'elle se revendique comme une marque toujours aussi experte, mais s'adressant dorénavant à un public mixte (comme avait essayé de le faire Nickel à un moment, sauf que pour eux ça n'avait jamais marché). La marque a un discours très technique et accentue son message bien plus sur l'efficacité de ses soins que sur leur dimension sensorielle qui n'est pas vraiment l'argument premier de vente ici. J'insiste volontairement sur ce point et vous comprendrez ensuite pourquoi...


Mais en attendant, un mot sur son efficacité à proprement parler. Déjà, mention spéciale pour sa rapidité d'application, un point important pour moi. Ce gel est "bu" par la peau en moins de temps qu'il n'en faut à Najat Vallaut Belkacem pour m'insupporter, une véritable performance donc. Il laisse une agréable sensation de fraîcheur sur la peau, ce qui fait que c'est un produit que j'ai plus particulièrement plaisir à utiliser lors des beaux jours. Pas de fini brillant, il laisse la peau parfaitement mate, ce qui n'est pas étonnant pour une marque qui initialement s'adresse aux mecs. En revanche, il est presque déstabilisant car finalement, après la vague des BB creams, des CC creams et autres blurs, on n'a presque plus l'habitude d'avoir une crème hydratante qui ne fait... qu'hydrater ! Du coup, si vous avez des petites irrégularités de peau (rougeurs, brillances prononcées) à corriger, ce soin ne fera pas forcément votre bonheur. Ou alors, il faudrait le combiner à un sérum traitant et l'utiliser ensuite comme complément hydratant et anti-âge. J'ai vu que certains utilisaient ce gel en sérum mais pour moi, il est largement assez riche pour faire office de soin à proprement parler. Si comme moi, vous avez une peau on ne peut plus normale, il sera parfait dans ce rôle car l'hydratation qu'il procure est longue durée (merci l'acide hyaluronique) et procure une peau souple et confortable. Comme d'habitude, je me garderais bien du haut de mes 29 ans (j'en profite car il ne me reste que deux semaines avant de basculer du côté obscur de la force, tragédie...) de me prononcer sur son efficacité anti-âge. Est-ce que sa richesse en vitamine C met à mal les rides ? Aucune idée, en revanche, j'ai l'impression qu'elle fait le teint un peu plus éclatant, sans que cela ne soit plus non oufissime. N'exagérons pas, on parle de cosmétiques, pas de prestidigitation non plus !


Vous l'aurez compris, je suis donc au final plutôt conquis par ce produit d'autant que, et contrairement à ce que je m'attendais, il sent bon. Sous entendu, étonnamment bon pour un produit sans parfum ajouté. Moi qui craignais un peu son manque de sensorialité ai été plus qu'agréablement surpris en découvrant son parfum frais et hespéridé. Pour vous donner grosso modo une idée, il m'évoque clairement le pamplemousse. D'une manière générale, j'aime personnellement assez les odeurs d'agrumes donc j'étais forcément réceptif à la bête (et attention, je ne parle pas d'Enora Malagré lorsque j'écris "la bête"). Enfin bref, résumons un peu : nous sommes donc face à un produit d'une marque sérieuse, dont la formule INCI est plutôt très intéressante, qui propose des produits à la texture soignée et au parfum agréable... Et malgré tout cela, ce produit squatte mon étagère depuis des mois et des mois. Paradoxal, non ? Et oui, car ce fameux Gel Jeunesse à une particularité qui me perturbe au moins autant que le succès musical des Prêtres : il est proposé dans un flacon de 150ml. Ce qui dans mon esprit est juste incompatible avec un soin que je suis censé appliquer sur ma tronche !


Pour moi, il y a des règles en cosmétique contre lesquelles il est difficile de se battre. Des habitudes tellement ancrées dans nos cerveaux de beauty addict qu'on a bien du mal à faire bouger les lignes. Parmi celles-ci, un concept aussi simple que les règles de la bataille : les soins visage seront proposés en contenance de 30 ou 50ml, et les soins corps dans des flacons plus généreux de 150 ou 200ml ! En allant à l'encontre de ce postulat de départ, Skeen m'a totalement déstabilisé. Oui, j'aime beaucoup ce soin que je trouve vraiment efficace et agréable mais comme il est proposé dans cet énorme flacon pompe, je ne peux m'empêcher à chaque fois que je l'utilise de me dire "Teddy, arrête tes conneries, tu es en train de te mettre du lait corps sur la gueule". Ce qui dans mon esprit est aussi aberrant que de me laver le visage avec mon gel douche et non avec un nettoyant spécifique. Je pense d'ailleurs que c'est pour cette raison que je n'arrive pas à finir ce produit car à chaque fois que je l'utilise, je fais une semaine / 10 jours avec lui puis ensuite, je me fais toujours la réflexion (oui, il faut que vous sachiez que je suis capable de parler tout seul du matin au soir, ça en est même parfois épuisant) "Non mais Teddy, arrêtes ça et sois gentil,  prends donc un vrai soin visage". Un phénomène amplifié par le prix plus que très correct du produit car à 25 euros "seulement" les 150ml, il est même moins cher qu'un soin anti-âge Garnier ou Diadermine ! Ce que je vais dire est très con (en même temps, ce sera pas la première fois!) mais finalement, il aurait coûté 25 euros pour un flacon de 50ml, cela ne m'aurait pas paru injustifié du tout et je l'aurais alors certainement davantage adopté... Paradoxal n'est ce pas !


En attendant, et parce qu'il fallait quand même bien que j'utilise ce produit que j'avais entamé, je l'ai aussi utilisé très régulièrement en soin du corps (et si vous vous posiez la question, c'est effectivement moi en train de me crémer les jambes sur la photo ci-dessus!). Et là, j'étais dans un schéma inverse, en culpabilisant à l'idée d'utiliser une crème à la base visage pour me crémer les cuisses ! Et pourquoi pas tant que nous y étions un soin La Prairie pour mes pieds ! Enfin bref, un truc à devenir barjot ce produit, je vous le dis ! En conclusion, que retenir de cette expérience ? Si contrairement à moi, vous n'avez aucun souci à concevoir qu'un flacon 150ml puisse renfermer un produit pour votre visage, alors je vous invite grandement à découvrir ce soin qui est parfait pour les premiers signes de l'âge. Entre 20 et 30/35 ans, c'est un produit qui fera parfaitement le job. Et si ce n'est pas le cas, alors il ne vous restera qu'à passer votre chemin... où bien à l'adopter pour offrir un super soin frais et anti-âge à votre corps cet été !

Est-ce qu'à tout hasard, ce genre d'anecdotes vous rappelle des souvenirs; des choses similaires que vous auriez aussi vécues dans votre salle de bains ? Et sinon, vous avez déjà testé les produits Skeen+ ? Si oui, plutôt conquis ou sans plus ? Et surtout, puisqu'on est entre nous, j'imagine que vous aussi vous avez sur votre étagère un produit qui traine depuis des mois et des mois, et que vous n'arrivez pas à finir ? Lequel est-ce de votre côté ? Et surtout, qu'est ce qui fait que vous n'arrivez pas à en venir à bout !  

mardi 15 avril 2014

Lush, Dove & France 5 sont sur un bateau...


Lush & Dove tombent à l'eau, qui est-ce qui reste dans le bateau ?! Peut-être l'avez vous vu ou en avez-vous au moins entendu parler mais France 5 a diffusé dimanche soir dernier un reportage qui a fait sensation (ici en replay pendant encore 3 jours). Une enquête consacrée aux gels douche, un sujet qui manifestement intéresse les gens puisque plus d'un million de personnes étaient devant leur poste pour l'occasion (jour de fête chez France 5 à qui ça n'arrive pas tous les 4 matins, c'est un peu comme quand Christian Clavier se retrouve dans un film que plus de 50 personnes vont voir au cinéma). Bref, ce reportage a beaucoup fait jaser sur la beauty sphère car il faut bien le dire, c'était un flingage en bonne et due forme des gels douche de supermarché. En regardant cela, j'en suis ressorti avec une impression assez particulière, tiraillé entre mon intérêt manifeste pour de nombreux points soulevés et mon interrogation sur la manière dont tout cela avait été traité. Après deux jours de recul, je pense que certains éléments méritent d'être relativisés et mis en perspective. Je m'explique...


Ce n'est pas vraiment un secret puisque cela est noté dans ma succincte présentation en haut de ce blog mais je suis Attaché de Presse depuis près de 10 ans (mon Dieu, ce coup de vieux en écrivant ça!). Je travaille pour plusieurs marques dont certaines d'ailleurs proposant des gels douche, tantôt bio, tantôt pas, et donc mon avis sur la question est totalement neutre car je défends les deux "chapelles". Je tiens à le préciser parce que je ne voudrais pas être taxé de manquer d'objectivité. Bref, depuis le temps que je bosse dans cette industrie, les médias, je sais quand même un peu comment ça marche ! Ici, la volonté était clairement de bâtir un documentaire à charge, le fil conducteur de l'émission est clair et net. Prenons l'exemple de ma consoeur chargée de communication chez Lush et qui dans le reportage est apparue comme incapable de répondre à une question de la journaliste relatives aux produits qu'elle défend. Vu comme ça, je conçois que cela ne fait pas très sérieux mais je vous assure, il ne faut pas oublier que c'est une idée faite sur 30 secondes diffusées.. Peut-être, et sûrement même, que leur entretien a duré 1h et que pendant 59 minutes, l'attachée de presse a eu réponse à tout sauf pendant une minute où elle a été prise à défaut (on ne peut pas non plus tout savoir et les journalistes savent nous repousser dans nos retranchements). Et c'est bien entendu toujours cette séquence, la plus sensationnelle, que l'on va garder au montage. C'est la règle à la TV, et elle est souvent impitoyable. Cela fait un peu naïf de dire ça mais je sais d'expérience que c'est exactement comme cela que ça se passe.


Néanmoins attention, cela n'excuse pas tout et je suis le premier déçu en apprenant que chez Lush, "produit frais" ne signifie pas en fait "produit fabriqué à partir d'ingrédient végétal frais" mais simplement 'produit fabriqué il y a moins de 5 mois". Forcément, ça contrarie. Gros fail. Et pareil pour les parabens qui figurent sous une autre appellation dans la liste INCI, et cela contre les lois et les directives en vigueur. L'erreur est humaine (et ici invoquée par la marque pour expliquer ce "loupé") mais c'est vrai qu'elle n'en demeure pas moins troublante. Est-ce que Lush a sciemment procédé à ce tour de passe passe pour masquer la présence de parabens dans ses formules ? Personnellement, c'est ma conviction (et chapeau à la journaliste de l'émission sur ce point). C'est effectivement très dommage et critiquable mais en même temps, est-ce qu'on peut aussi en profiter pour remettre les choses à plat. Pourquoi Lush en arrive là ? Parce que vous, moi, Mme Michu, tout le monde... ne voulons plus le moindre parabens dans nos produits de beauté et cela alors même que tous les formulateurs cosmétiques vous diront qu'il s'agissait pourtant du meilleur conservateur qu'ils avaient à leur disposition. Si on ne les avait pas tant décriés, on ne serait pas - et comme cela était aussi très justement expliqué par France 5 - en train de remettre dans nos produits des conservateurs bien moins rassurants. Mais qui ne nous inquiètent pour l'instant pas le moins du monde puisque les médias ont décidé de ne pas nous en parler pour le moment...


J'avoue quand même que je ne peux pas m'empêcher de sourire en observant tout cela car on a quand même le chic pour se créer des psychoses paradoxales. Or donc, on s'inquiète au plus haut point de la présence d'un paraben dans notre gel douche, un produit qui, il est quand même bon de le rappeler, l'on garde à peu près une minute sur la peau avant de le rincer à grandes eaux. Je le précise car à écouter tout ça, on pourrait croire que c'est le truc le plus dangereux du monde, une molécule qui pourrait nous tuer en l'espace de quelques secondes. Alors non bien sûr, je ne suis pas insensible à l'argument de l'application répétée quotidiennement qu'il ne faut pas mésestimer... Mais quand même, soyons sérieux un instant. Les ondes que notre corps se tape à longueur de journée, baigné dans un océan de wifi, bluetooth, 3G et antennes relais, ça n'effraie pas ça ? L'alimentation industrielle désastreuse qu'on a, les pesticides dans nos légumes et notre steack blindé de farines animales, on en parle ? Mais un paraben sur la peau pendant une minute et voilà qu'on s'inquiète. Restons raisonnable quand même. Ou bien arrêtons de vivre alors et retirons nous définitivement dans une ferme coupée du monde dans le Larzac. 


Alors attention, je suis néanmoins le premier à admettre que bien sûr, la composition d'un gel douche Weleda qu'on voyait dans le reportage, ou de tout autre marque sincèrement engagée dans le bio, est sans doute plus intéressante et douce pour la peau que celle d'un Dop ou d'un Tahiti. Mais si on essayait d'être franc une minute : qui est vraiment prêt à payer 8€ pièce pour chacun de ces gels douche ? Allez-y, lever le doigt derrière votre écran (enfin non, pas la peine car je ne vois rien!). Bon, moi j'ai acheté le mois dernier une huile de douhe Sabon à 22€ (faut que je vous en parle d'ailleurs) mais ça c'est parce que je l'aime d'amour et qu'en temps normal, je dévalise toujours le rayon de mon supermarché ! Ca compense. On peut le faire occasionnellement mais dans une famille où les gels douche descendent à vitesse grand V, ce n'est peut-être par le poste de dépense prioritaire. Et puis surtout, disons le simplement, lorsqu'on achète un gel douche Le Petit Marseillais ou autre, on se fait plaisir avec un parfum, une couleur, de la mousse... Est-ce qu'on est tous prêt à troquer cela pour un gel douche aux huiles essentielles ? Non, bien sûr, même si on sait au fond qu'on devrait. On le sait tous que les Pépito,  c'est de la merde blindée d'huile de palme mais c'est trop bon et surtout, on n'a pas tout le temps envie de manger des galettes de quinoa ! Enfin bon, on se doute bien que lorsqu'on achète un gel douche à 2€50, au parfum de soda et à la couleur jaune vif que tout cela n'est guère naturel. Les consommateurs sont loin d'être bêtes.


J'ai souri d'ailleurs en voyant la séquence où la journaliste de France 5 apporte des produits de supermarché pour faire décortiquer leurs formules par deux intervenants présentés comme "un blogueur" et "une journaliste". Deux personnes que je connais bien, que j'apprécie et dont je respecte le travail et les valeurs mais bon, ce ne sont quand même pas n'importe quel blogueur et n'importe quelle journaliste. Tous deux sont de fervents défenseurs de la cosmétique bio plus que mise à l'honneur dans leurs ouvrages respectifs. Alors bien sûr, il y avait peu de chance qu'on les retrouve en train de s'exclamer et danser la soca dance en découvrant ces formules (dommage car moi, je suis certain que Julien danse très bien la soca dance mais ça c'est une autre question!). C'était au final comme aller faire déguster un Best Of Mc Chicken à un grand chef étoilé prônant une cuisine locavore. Sans grande surprise et un peu convenu. Mais s'inscrivant parfaitement dans le fil conducteur de l'émission. Autre bémol que j'emmétrais, le passage sur l'esthéticienne qui s'était un jour réveillé défigurée à cause de la présence d'un conservateur auquel elle était allergique dans ses soins et son maquillage. Tellement gros comme ficelle... C'est dommage car pour le coup, ce genre "d'anecdote" méritait un traitement autrement plus sérieux et aurait permis par exemple d'aborder le très intéressant problème des professionnels de la beauté sans cesse exposés à des produits chimiques (et je pense particulièrement aux coiffeurs en écrivant cela) et qui terminent en développant des maladies professionnelles.


Alors attention, je ne dis pas que le reportage était inintéressant, bien au contraire même. J'ai trouvé passionnant le passage avec la dermatologue qui permet de se rendre compte (au delà des relations opaques entre industriels et professionnels de la santé) que les arguments marketing "hypoallergéniques" et "approuvés par les dermatologues" n'avaient strictement aucune valeur et qu'il fallait donc en faire abstraction au moment de choisir son produit dans les rayons. J'ai bien aimé les passages sur la fabrication des gels douche à proprement parler, c'est toujours instructif de voir un peu cette facette de la beauté. Toute la partie plus marketing sur les ficelles utilisées par les marques pour s'adresser à notre subconscient et éveiller tous nos sens était aussi instructive. Simplement, je regrette juste que cette émission se soit focusée sur un seul point de vue, je pense que l'ensemble aurait gagné à s'ouvrir à un peu plus de contradictions. Je ne suis personnellement que très rarement convaincu par le côté tout blanc d'un côté, tout noir de l'autre. Oh le vilain gel douche de supermarchés à ma droite, oh le gentil savon de Marseille (avec parfois de la graisse animale dedans, ça aussi c'était intéressant) à ma gauche, ce n'est pas vraiment ma came. Ce que j'en retiendrais du coup au final ? Simplement que comme dans toute chose, le juste équilibre est le meilleur chemin. Oui ces gels douche à 3 euros ne sont sans doute pas parfaits mais il ne vont pas non plus nous tuer. Savourons les sans jamais tomber dans l'excès et en alternant de temps en temps avec des versions greens, cela devrait bien se passer je pense !

Voilà, j'ai écris au fil de la plume (et de mon clavier rassurez-vous) donc désolé si tout cela est un peu décousu. J'espère sincèrement que vous aurez envie de prolonger le débat dans les  commentaires en me disant, si vous l'avez vu ou entendu parler, ce que vous avez pensé de ce reportage. Qu'en retenez-vous au final ? Est-ce  que cela vous pousse à remettre en cause vos critères au moment de choisir et d'acheter un gel douche ou pas vraiment ? Bien entendu, meme si vous n'avez pas encore eu le temps de visionner ce reportage, n'hésitez pas bien sûr si vous aviez aussi un avis sur la question. D'une manière générale, qui parmi vous prend vraiment le temps de décortiquer la formule de son gel douche avant de le mettre dans son caddie ? Est-ce que la présence de conservateurs décriés vous inquiète vraiment ou finalement pas plus que ça ? J'aurais en fait un milliard de questions à vous poser sur le sujet mais je vais me contrôler pour simplement vous laisser vous exprimer (dans le respect et la courtoisie bien sûr, je compte sur vous).

PS : un grand merci pour vos nombreux commentaires hyper constructifs et intéressants, c'est vraiment agréable de pouvoir échanger de cette manière.